Cet écrit doit être accessible à tous les adeptes du Message du Graal, car leur responsabilité est plus grande qu'ils ne le pensent.
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Avec la « Proclamation 2015 », des choses passées et présentes furent amenées au jour, et une voie possible fut indiquée vers l'avenir. Cependant, plus d'un dont l'âme avait besoin d’être secouée, l'a mise de côté de manière inconsidérée.
À présent, un appel résonne à nouveau pour Éphèse et prend forme jusque dans les profondeurs des ténèbres de cette Terre.
Êtes-vous armés pour envoyer votre intuition comme une lance, afin d’exercer
encore par là une influence sur l’événement mondial, ou bien la tiédeur vous
a-t-elle séduits grâce à la suave paix apparente de la sagesse intellectuelle, qui, sous le couvert de la matière dense, vous est proposée comme le bénéfice d’une culture humanitaire hypocrite ?
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Vérité sans responsabilité spirituelle
Par un seul acte de volonté de son intuition, chacun de ceux qui ont pu s’immerger dans le flot de la pure Vérité serait aujourd'hui déjà en mesure de déchirer des filets entiers d’enchevêtrements ténébreux, telles de déplaisantes toiles d'araignées.
Mais pourquoi cela ne se produit-il pas …?
Les orientations terrestres éclipsent tellement la capacité intuitive de ceux qui devaient être appelés à cela, que toute pensée, tout acte, est finalement régi par la sagacité de l'intellect, mais non par le vouloir intuitif.
Bien que certains d’entre eux aient l'intuition très vivante, ils sont trop nombreux à vivre ce puissant élan obstinément selon leur propre entendement. Dans tous leurs efforts, ils ne voient au premier plan que les implications ou les conséquences matérielles. De ce fait, ils ont réadapté leur discernement de ce qui est Lumière et ténèbres à ce qui est perceptible dans le pur terrestre.
Aujourd'hui, de toute façon, l'être humain a l’audace de vouloir statuer sur ce qui est Lumière et ce qui est ténèbres. Dès que cela lui semble « humain » ou chose utile comme il l’entend, il croit que c'est (forcément) bon et donc voulu par la Lumière. Voyez le genre humain tel qu'il est aujourd'hui ; même ce qui semble être bon porte la marque des ténèbres. ---
Vous qui êtes les adeptes du Message du Graal, vous connaissez les Lois de la Création, et vous vous croyez innocents vis-à-vis de l’évolution actuelle sur Terre. Or, en vérité, c’est vous précisément qui avez contribué à ce que les choses prennent le cours qu’elles ont prises aujourd’hui. Vous avez trop souvent orienté vos pensées en direction de ce qui n’était profitable que d’un point de vue purement terrestre.
Ce ne sont pas les répercussions de matière fine qui ont déterminé votre pensée, votre ressenti et votre action – sans parler des courants spirituels que vous êtes restés sans reconnaître. Non, vous vous y êtes même refusés, parce qu’ils sont étrangers à votre sentiment, et parce qu’ils s’arrangeaient mal avec vos coutumes humaines figées. Vous avez de ce fait empêché bon nombre d’événements lumineux sur Terre.
C’est ainsi qu’à l’aide de la force que vous avez pu obtenir au travers de la Vérité, vous avez aidé à donner forme au monde tel qu’il est aujourd’hui.
Voilà le triste aboutissement de huit décennies de Message du Graal sur Terre.---
Garder pur le foyer de vos pensées était le tribut qu’il vous fallait rendre tout d’abord. Or, vous avez payé ce tribut au mauvais bénéficiaire. Le travail spirituel exigé pour le faire, vous ne l’avez pas fourni, mais vous avez par contre toujours puisé dans la Vérité durant d’agréables heures d’édification. Combien de fois avez-vous choisi les passages les plus beaux pour plonger dans un cocon de sécurité, de tranquillité et de paix. De cette façon, vous ne pouviez pas déceler où des éléments hostiles à la Lumière cherchaient à vous soumettre à leur influence, car ils vous ont insufflé un sentiment de sécurité pour vous détourner de la vitalité spirituelle.
L’exigence envers vous n’était pas seulement de préserver vos pensées de toute influence ténébreuse, mais de rendre vivante votre intuition, de former avec elle vos pensées pour les lancer ensuite comme des canaux, à travers lesquels une radiation lumineuse pourrait agir rétroactivement sur l’événement terrestre : voilà ce qui devait constituer votre travail et remplir vos vies.
Avec la force de la Vérité qui vous est constamment prodiguée, vous deviez emplir vos pensées qui sont ensuite formées par les êtres essentiels pour constituer les répercussions qui doivent encore se déclencher sur Terre. Ce qu’il vous sera encore permis de faire personnellement dans le terrestre ne pourra alors pas passer inaperçu, aussitôt que les préparatifs à cela auront été menés à terme dans la matière fine ; il vous suffira d’être éveillés dans votre intuition et de le rester. Ce ne sera pas toujours ce que vous jugerez vous-mêmes nécessaire. La plupart du temps, il s’agit de choses insignifiantes à vos yeux, mais qui sont énormes quant à leurs effets. Au lieu de cela, vous avez éludé toute cette partie, et en échange vous avez cherché à en venir à bout vousmêmes, par le vouloir propre de votre intellect et de vos sentiments. Dans ce qu’il était nécessaire de faire, vous n’avez jamais fait attention à ce que les êtres essentiels avaient déjà préparés et qu’ils vous ont montré ; au lieu de cela, vous vous êtes fiés à l’intellect, qui pourtant n’a qu’à procéder à l'exécution, mais ne doit jamais prendre le rôle du décideur puisqu’il lui manque la vue d’ensemble requise pour cela. Il ne voit que ce qu’il peut lui-même influencer et en tire sa nécessité pour agir.
Qui d’entre vous est aujourd’hui encore en liaison avec des entités lumineuses, et qui travaille la main dans la main avec elles ? C’est un triste tableau, car celles-ci ont toujours été laissées en marge. Au lieu de cela, vous avez concédé les décisions aux maîtres de la froide logique terrestre. Qui sont ceux qui guident aujourd’hui vos associations, à qui faites-vous confiance ? Ce sont tout simplement ceux qui, à votre sens, ont compris au mieux le tissu des corrélations. Mais «comprendre » ne signifie pas « recevoir », et encore moins « savoir ». La compréhension par l’intellect n’est valable que pour le début, pour reconnaître la logique des Lois, mais elle n’est d’aucun secours lorsqu’il s’agit de s’immerger par ses propres moyens dans un savoir et de recevoir ce pour quoi la voie est préparée par le Message.
Mais que s’est-il passé ? Ceux qui étaient cultivés selon votre sens ont commencé à prendre peu à peu la direction en matière spirituelle. Dans leurs grandes envolées mentales, ils ne se rendaient pas compte que leurs liaisons n’allaient pas au-delà de la simple matière grossière de moyenne densité, étant donné que celle-ci coopère effectivement bien avec l’intellect. Ces plans sont peuplés en partie par des âmes sévères, pieuses et se voulant bonnes, qui cherchent sans cesse à prendre de l’influence, mais qui sont égarées dans leur foi, puisque leur regard ne restait fixé tout le temps que sur l’importance des effets matériels. Ce plan est comme le pays du crépuscule, mais plus proche encore de la matière dense. Aujourd’hui, presque toutes les décisions prises sur Terre subissent l’influence des émotions qui y règnent, et qui sont transmises au cerveau sous forme de suggestions et d’idées. Beaucoup croient cependant que l’intuition en est à la source, étant donné que cela les a singulièrement touchés. Pourtant, cela ne ressortait toujours que de l’intellect qui, lui aussi, agit depuis la matière grossière de moyenne densité. Ce n’est pas le travail du cerveau qu’il s’agit de réprimer pour que l’intuition devienne vivante, mais l’emprise de l’intellect, qui s’exerce depuis la matière grossière de moyenne densité en s’associant étroitement au sentiment.
Même si certains peuvent croire aujourd’hui qu’il serait possible de remédier au faux développement de l’intellect en recourant une fois de plus à l’intellect, cela équivaut à la tentative de faire disparaître un trou en découpant un trou plus grand encore. Le dommage causé ne s’en trouvera que plus important.
Remettre d’aplomb le cervelet pour assurer l’accès de l’intuition, cela doit constituer votre travail le plus important, mais aussi le plus dur ici sur Terre, au cours duquel les maîtres d’œuvre essentiels, qui collaborent également pour former vos corps, vous montreront toujours le chemin pour y parvenir.---
Toutes les associations qui se dédient au Message sur Terre pâtissent aujourd’hui de l’alignement sur l’intellect, même si elles désirent foncièrement tendre vers la Lumière. Partout où la valeur d’un travail est repérée au résultat terrestre tangible, l’intellect obtient facilement accès. Un travail mené toute une vie durant et qui n’arriverait à toucher qu’une seule âme digne, dépassera de beaucoup en valeur la meilleure élaboration stratégique qui toucherait des milliers d’êtres humains, mais dont aucun ne se serait révélé de valeur spirituelle durable – dans ce cas, le dommage causé sera plus grand que l’utilité.
Il revient à chacun individuellement de recevoir et de transmettre la Vérité, ce qui touchera encore l’individu, à condition que celui-ci soit mûr pour cela, jamais avant. Dès qu’on voudra laisser cela à une organisation, les ténèbres s’ingéreront automatiquement dans les plans, du seul fait que l’accent est mis sur le plus grand succès possible par rapport au nombre de personnes pouvant être atteintes, ce qui, vu depuis la Lumière, constitue une route on ne peut plus fausse. La Lumière joue la carte de l’attraction des affinités et non celle du circuit de distribution organisé. C’est pourquoi les œuvres lumineuses doivent être simplement tenues à disposition, mais jamais distribuées en cherchant une progression des ventes.
C’est aussi une des raisons pour lesquelles, parmi tant d’esprits éveillés qui existent toujours par centaines de milliers sur Terre, rares sont ceux qui trouvent le chemin du Message proposé par l’homme ; en contrepartie, cette voie attirera l’attention de fanatiques religieux en grand nombre, d’exaltés instables ou de personnes qui ne font que nuire à la Vérité.
Où est donc la liaison vers les plans plus élevés et vers la haute essentialité, où le travail de concert avec les êtres essentiels, grands et petits ? Tout cela n’existe plus. Par contre, l’influence exercée depuis les bas-fonds qui grouillent de natures sectaires et d’âmes égarées, et où tout est fortement tourné vers tout ce qui est terrestre, n’a fait qu’augmenter de plus en plus.---
Écoutez ce qui vous est à présent annoncé
La Parole du Message ne doit pas seulement être considérée en tant que Vérité éducative, mais également en tant que source pour la Force. Elle est comme une énergie rayonnante qui agit d’abord de façon neutre et peut être utilisée par chacun l’ayant reçue, à son insu, aussi bien pour ce qui lumineux que pour ce qui appartient aux ténèbres. Cela se produit de façon complètement autonome, en fonction de comment chacun s’ouvre pour cette force. Rendre accessible de façon inconditionnelle une telle source d’énergie à tout un chacun doit produire des effets dévastateurs dont on ne peut estimer la gravité. Vous rendez-vous compte quelle est la responsabilité que vous portez ? Cela ne viendrait malgré tout à l’idée de personne de mettre en vente l’énergie nucléaire sur le marché du dimanche. Tout le monde vérifierait d’abord si le destinataire est digne de la manier.
Au vu de ces circonstances, chacun comprendra enfin clairement pourquoi Abd-ru-schin, après la grande chute de beaucoup d’appelés déjà incarnés à l’époque et l’impossibilité qui en résultait d’édifier le règne de paix sur Terre, forma l’édition de dernière main pour l’humanité qui restait en arrière. La Parole la plus pure de Imanuel ne devait plus être accessible. Après que le Fils de l’homme eut de nouveau quitté la Terre, celle-ci devait d’abord rester secrète, afin éventuellement de demeurer réservée pour une période ultérieure qui restait encore à déterminer.
Les Paroles de Imanuel – destinées à l’origine pour le Règne de Mille Ans – ne doivent de ce fait être révélées qu’à ceux parmi les êtres humains qui sont mûrs et prêts à assumer une responsabilité spirituelle. Or, ceux-ci étaient et sont principalement parmi ceux qui ont jadis fait serment de servir la Lumière, à moins qu’ils ne se soient rendus coupables au moment de la trahison. Beaucoup d’entre eux ne vinrent plus à s’incarner du temps de Abd-ru-schin, étant donné que l’heure pour eux ne devait venir que plus tard. Il a été reconnu assez tôt que la mission qui concernait le Règne de Mille Ans avait échoué. Il fallait emprunter un nouveau chemin et préparer un temps nouveau. Il ne s’agissait plus du relèvement prochain de la Terre, comme il était prévu à l’origine, mais de mettre un frein à un prolongement de la déchéance, de stopper la chute, ce qui devait maintenant devenir d’abord la condition préalable pour un relèvement, si toutefois l’humanité n’était pas perdue malgré tout. Le grand nombre d’esprits renégats, qui s’étaient en plus rendus coupables de trahison, devait d’abord être remplacé par d’autres, qui devaient faire serment ensuite, dans le rayon de Patmos, de s’introduire en tant que fidèles dans cette tâche. Tout ceci a été reconnu dès 1939 et préparé à partir de 1940. C’est aussi pourquoi les appels furent retirés, afin de pouvoir tout remanier pour ce qui était maintenant à venir. Abd-ru-shin, sous la protection de son isolement, avait encore pour tâche de former le Message de dernière main.
Ce Message, en tant que semence pour l’humanité restée en arrière au milieu des ténèbres et qui continuait à chercher, devait pendant ce temps agir comme un ferment. De par sa nature et sa forme, il ne permet qu’un accès limité à la Force neutre, étant donné qu’il a été pourvu d’une protection, si bien que le tort causé par de mauvaises mains, quoique toujours possible, ne pourrait pas adopter des proportions aussi dévastatrices que s’il s’agissait de la Parole de Imanuel. Celle-ci libère sans réserve la Force qu’Elle recèle, pour peu qu’elle soit recueillie par le lecteur. Elle peut renforcer le bien tout comme le mal, et elle influe sur l’événement cosmique, car la forme lui avait été jadis donnée pour cela. Les mots ne sont pas que des mots, mais ils recèlent des forces pour déclencher des effets. Provenant de Imanuel, ô combien redoutables doivent être ces forces ! Cela concerne un certain nombre de conférences, d’indications et de paragraphes, qui produisent un effet de déclenchement en tout esprit humain, indifféremment du fait que cela arrive consciemment ou de façon inconsciente. Là où cela arrive de manière consciente uniquement, cela inclut une responsabilité spirituelle, ou autrement dit, là où une responsabilité spirituelle est comprise, cela se produira de manière consciente. Le Message de dernière main ne peut procurer cet effet qu’à doses mesurées. De cette manière, il fournit d’abord à l’être humain une possibilité pour s’y retrouver, tout en étant suffisamment fort pour agir comme un ferment.
Il est bien précisé par-là que le développement de l’humanité se traduit aussi, et se traduira même forcément, par l’incidence de ceux qui sont en contact avec la Parole.
La question est donc, est-ce que les lecteurs utilisent simplement les paroles comme un breuvage moral édifiant dont ils se servent pour leur rafraîchissement personnel, sans aucune responsabilité spirituelle, ou est-ce qu’ils s’en imprègnent avec l’intuition pour les transmettre et les projeter ainsi dans le monde ? Peu importe que ce soit l’un ou l’autre, tous les deux influent sur le monde, mais les uns, de manière consciente et responsable, pour exercer une conduite, et les autres comme des enfants ignorants qui jouent avec le feu et déclenchent un incendie de taille à enflammer le monde, sans être conscients de leur participation.
Intuition vivante
Tout comme la femme de la postcréation, conformément à son genre, porte une responsabilité plus élevée pour concrétiser de manière encore plus fine la force de l’intuition et des pensées, de même il vous incombe à vous une pareille responsabilité vis-à-vis de la Parole, et c’est pour cela même qu’il faut aujourd’hui vous lancer l’appel que voici : « Vous n’êtes point les victimes des conditions actuelles, mais c’est au contraire vous qui les avez provoquées ! »
Comment donc est-il possible qu’un être humain, aujourd’hui, la Vérité en main, ne soit pas capable d’apprendre à distinguer clairement son intuition du sentiment… Un tel individu est comme le jeune homme riche d’antan qui demanda à Jésus : « Que dois-je faire pour entrer au Paradis ? » Jésus lui conseilla d’abandonner toutes ses possessions et de le suivre, car il vit que prestige et confort n’étaient pas le seul problème du jeune homme, mais le conditionnement de son ascension spirituelle par ce qui est perceptible dans le terrestre.
Là où, malgré la grande grâce de recevoir la Vérité, l’intuition ne s’élève pas constamment en tant que flamme ardente, mais reste liée à la matérialité, peu importe que ce soit par obstination, en raison de peurs existentielles ou de circonstances terrestres quelconques, la confiance profonde en la Vérité qui a été recueillie et en la Justice incontournable ne s’est pas encore établie. Et le regard n’est pas tourné non plus vers la patrie spirituelle, mais vers les réalités terrestres. Il se dessine de cette manière un sentiment de fond bien déterminé, même si cela arrive de façon inconsciente pour beaucoup. Il est très facile à décrire et exprime bien le drame dans toute son ampleur :
« À quoi me sert d’avoir ma place au ciel demain, si je n’ai rien à manger aujourd’hui sur Terre. » Cette pensée implicite, cachée chez tant de personnes tout au fond de leur sentiment, constitue une méfiance de l’âme envers « DIEU » et Sa Parole.
Nous en sommes aujourd’hui à un point où il faut se demander : Pourquoi, en dépit de sa défaillance permanente, l’humanité n’a-t-elle pas été abandonnée à sa perte ??
Il n’existe qu’une seule raison pour cela :
La nostalgie salvatrice,
qui brûle encore très ardemment dans tant d’âmes,
et dont les rayons, tel un firmament d’étoiles brillantes montent des ténèbres comme une supplication vers la Lumière.
Si cette intuition ne subsistait pas à l’intérieur de plus d’un être humain, l’humanité aurait disparu depuis longtemps au fin fond des ténèbres.
Purification ou perte
Or à présent, au point culminant de l’épuration, les ténèbres jouent leur atout ultime, mais aussi le plus dangereux. Elles cherchent à exploiter cette nostalgie salvatrice pour la tourner en un besoin rigide de « vouloir-être-bon » au sens terrestre, et ainsi la métamorphoser totalement. À cet effet, elles influencent trois impulsions qui sont nécessaires à la conscience spirituelle, dans le but de consolider la conscience intellectuelle d’orientation sentimentale.
Cela concerne :
- La force sexuelle :
- d’elle a pris forme la permissivité sexuelle
- La rencontre et la compréhension entre les peuples :
- elle est détournée en un brassage ouvert et par conséquent en une dissolution délibérée des races
- L’amour de la patrie :
- il est politiquement considéré comme du racisme, ce qui mène à l’éviction sociale de toute conscience nationale saine
Le but est de créer par-là l’être humain uniforme. Suffisamment intelligent pour fournir un travail par son intellect, mais spirituellement trop stupide pour rechercher d’où il vient de par son origine. La différence entre les sexes est également effacée de plus en plus, au travers d’un principe d’égalité. Une masculinité vaillante, constructive et prête à combattre ou une féminité dispensatrice, soignante et gardienne de la vie seraient diluées en une bouillie uniforme, de la même façon que les races nobles avec leurs caractéristiques différentes. C’est là un fléau dont la société actuelle n’envisage absolument pas l’étendue. Loin s’en faut, elle qualifie même ce fléau comme étant le progrès d’une humanité mûrie et devenue adulte. Bien évidemment une complémentarité pour des différentes races est également favorable, à titre de rafraîchissement, mais non dans les proportions où cela est pratiqué aujourd’hui.
Certes, un très grand nombre de personnes devinent déjà quelles conséquences désastreuses devront résulter de ces convictions modernes, de plus en plus fortement soutenues par la politique, mais elles aussi aiment, notamment en ce qui concerne la liberté sexuelle, trop à jouer avec le feu de la passion qui consume toute intuition. Un feu qui, en guise de conquête de la liberté, a été déchaîné en tout être humain. Un feu qui revêt une grande diversité de formes et qui se cache sous les plaisirs les plus inoffensifs, tout comme dans le monde du divertissement, de la mode, du sport et mêmes dans les arts. Les répercussions corporelles qui ne peuvent pas manquer doivent alors ou bien être réprimées par la contrainte ou bien être lâchées en vue de leur expression. Dans les deux cas, cela se termine toujours par un rétrécissement de la capacité intuitive libre. Ce monde sensuel déchaîné est revendiqué de plus en plus, dans toutes ses facettes, comme un héritage culturel moderne de nos sociétés, et il est considéré comme une compensation nécessaire pour l’accomplissement quotidien de certaines obligations comme le travail etc. Il n’y a presque personne qui réfléchisse à ce qui se produit effectivement.
Les êtres humains qui considèrent avec fierté leur prétendue liberté et leur esprit soi-disant éclairé ne se doutent en rien des effets réels encourus. Ce libertinage insouciant donne forme aux pires mutations des sentiments humains. L’avenir de l’humanité à ce sujet est atterrant. À peine une âme parmi celles qui s’y sont aventurées aura la force de sortir spirituellement vivante de cette Sodome et Gomorrhe.
Un épouvantable dégoût d’eux-mêmes sera pour beaucoup le sort ultime d’un réveil salvateur, si tant est que l’intuition n’est pas déjà étouffée par des proliférations de toute sorte. Ce cas de figure risque d’entraîner l’effacement total d’un dernier reste de conscience spirituelle, tandis que le sentiment exacerbe les sens jusqu’à leur paroxysme, ce qui est alors considéré comme un élixir de vie. Que ce soit précisément l’intellect qui aura alors pour tâche de refréner l’épanouissement incontrôlé du sentiment, ne fera que renforcer son pouvoir. Ce n’est plus dans l’intuition que réside alors la maîtrise, mais celle-ci dépend du contrôle de l’intellect.
Au lieu de contribuer à former l’être humain noble, spiritualisé et indépendant, qui vibre dans la Vérité, qui ne peut jamais agir de façon erronée et sait toujours se maîtriser lui-même, on cultive ainsi l’être rationnel uniformisé, qui est capable d’une vie sentimentale sans frein, mais qui apprend à exercer un contrôle par l’intellect. Cette masse uniformisée de races et de sexes aux mêmes droits et devoirs peut être très facilement influencée, et de ce fait manipulée discrètement, et à terme spirituellement réduite en esclavage.
C’est pourquoi tout vise aujourd’hui au désapprentissage des différences, puisque les différences détermineront forcément des droits et devoirs différents, en favorisant ainsi l’esprit indépendant, aspirant à la Lumière, et cela n’arrange pas les desseins de la société moderne influencée par les ténèbres.
Homme et femme dans la société moderne
Il s’agit tout d’abord de montrer ce que cela signifie, dans la vie de couple, que de laisser libre cours sans retenue au processus des vibrations corporelles les plus intenses, de le considérer même comme un élixir, car cela est loin d’être inoffensif. L’effet est similaire à celui de l’influence psychique par l’hypnose. Par le fait de s’abandonner à la légère, l’âme en question est propulsée sans défense dans la matière grossière moyenne, et donc en terrain dangereux. Elle est momentanément exposée à tous les courants vils et à toutes les attaques. Seul le véritable amour de l’âme est capable de lui offrir une protection, étant donné qu’elle peut alors s’élancer vers des plans plus élevés. Seul un attachement sincère de l’âme offre la protection nécessaire face aux mauvaises attaques, qui, même si elles ne se font tout d’abord pas remarquer dans le terrestre, exercent une forte influence sur le noyau de l’âme, qui peut dès lors être manipulée par les attaquants. De cette façon, un être humain peut tomber petit à petit sous la domination des plans ténébreux, sans même qu’il s’en rende compte, car il pense à tout moment que cela fait partie de sa propre personnalité. Dans le cas extrême, l’esprit peut même être totalement évincé par moments, et le corps et l’intellect se trouvent alors sous domination étrangère. Certains actes sont alors bien souvent commis en désaccord complet avec la manière d’être qui caractérise une personne. Mais même dans un tel cas, un être humain ne se rendra compte ni par le cerveau ni par son corps qu’il est commandé par une volonté étrangère, car cerveau et corps seront toujours les mêmes, alors que l’esprit seul aura été substitué pendant quelques instants. Dans tous les cas, le processus de la passion sans retenue portée jusqu’à la plus haute vibration sexuelle, sans véritable attachement de l’âme, comporte les dangers les plus grands.
Le danger pour l’homme à cet égard est moins important que pour la femme, car chez lui ce processus demeure souvent purement physique et sert la finalité de la reproduction, alors que chez la femme qui parvient à la plus haute vibration, il s’agit toujours d’un processus lié à l’âme. Il est à noter que le mariage ou ce que l’on appelle une relation durable ne constitue en aucune manière une carte blanche pour une sexualité déliée de toute responsabilité spirituelle.
Ce n’est pas sans raison que les ténèbres ont veillé à ce que la sexualité, qu’il est à présent coutume de consommer au même titre que la nourriture et la boisson, soit dissociée du véritable amour de l’âme. Un sentiment d’attraction physique est aujourd’hui bien plus souvent la raison pour laquelle les couples se rencontrent, plutôt que l’attachement des cœurs. Les êtres humains en ces choses n’ont plus la même innocence aujourd’hui que les animaux ou que la jeunesse au temps de l’antiquité, car en ce point précisément il faudrait effectivement qu’ils soient devenus adultes.
Il est très remarquable aujourd’hui que les valeurs élevées se retrouvent encore plutôt parmi la jeune génération. Or, plus elle est marquée par le quotidien du travail, des affaires ou de l’intellect, plus ces valeurs sont en repli, ce que l’on peut constater tout particulièrement chez la femme moderne.
Et comment pourrait-il désormais en être autrement, puisqu’une fois de plus, c’est la femme qui s’est évertuée à promouvoir tout ceci au-delà de toute mesure, et cela non seulement en signe de son égalité vis-à-vis de l’homme, mais en tant qu’expression de la femme moderne et sûre d’ellemême. Il y a quelques années, on pouvait encore supposer que la femme n’était pas consciente de cela, et elle était, d’une certaine manière au moins, encore à son poste, mais aujourd’hui la plupart des femmes le font en connaissance de cause, ne serait-ce que dans le subconscient, mais en toute conscience. Elles visent à s’approprier le pouvoir sur la matière, parce qu’elles ont gâché leur vrai pouvoir. Elles entraînent par-là l’humanité entière dans la perte, même si elles croient être aptes à exercer le pouvoir mieux que l’homme.
Ces femmes précisément qui, dans le parcours de leur vie terrestre, ont enseveli la haute féminité, recherchent de plus en plus une vie dite amoureuse et sexuelle, mais qu’il faudrait à plus juste titre qualifier d’extatique et sentimentale. Si néanmoins elle éprouve malgré tout un scrupule devant l’épanchement physique impulsif parce que la féminité qui lui reste encore l’en empêche, elle cherche alors un substitut dans la soif de plaire et de dominer, ou dans la consommation compulsive de la mode et des extravagances, jusqu’au moment où elle accepte malgré cela de s’ouvrir de plus en plus aux impulsions des passions débridées ou alors, déclenché par son émancipation et le surcroît d’activité intellectuelle qui en résulte, à se transformer de plus en plus en une femme-homme.
Il n’est pas possible à l’homme de causer des dommages au même degré, sauf qu’il deviendra luimême par-là complètement abruti ou intérieurement avachi. C’est pourquoi nous trouvons aujourd’hui soit l’homme abruti, qui considère les femmes surtout à cause du plaisir physique et qui pour cette raison salue ce comportement de la part des femmes, ou l’homme efféminé qui devient lui-même un objet de désir pour une féminité avilie, ou encore une combinaison des deux. Toute souveraineté masculine vraie et pure qui honore la féminité noble est considérée comme inopportune ou bel et bien réprouvée comme discriminatoire (à l’égard des femmes) par la femme moderne, car l’objectif actuel d’une femme se situe au niveau de la conscience professionnelle et sexuelle et non dans la haute activité féminine empreinte de sollicitude.
Malgré cela, dès lors qu’elle porte réellement en elle un noyau féminin, elle est incapable de se départir d’un dernier reste de sollicitude, que ce soit envers sa propre famille, des personnes qui lui sont proches ou des animaux qui vivent avec elle ; c’est là sa nature qu’elle ne peut pas réprimer et qu’elle est toujours forcée de manifester d’une manière ou d’une autre, aussi endurcie, froide ou égoïste qu’elle soit par ailleurs.
En ce point précisément, les ténèbres se sont immiscées une fois de plus. Elles ont signalé à la femme, dans son besoin de préserver la vie, un chemin qui mène au prochain genre féminin inférieur, un genre auquel appartient l’animal femelle noble. Ce chemin paraissait agréable à la femme, d’autant plus que cela lui permettait de se souvenir de son corps plutôt que de son esprit. Ce faisant, elle a renié sa liaison avec la haute essentialité. Elle a certes pu préserver parlà la prédisposition à la maternité, mais non la liaison vers le spirituel-essentiel. Elle est ainsi devenue la médiatrice vers des plans prévus pour être la patrie du genre de l’animal parvenu au stade de la conscience de l’existence, mais qui doivent conduire l’homme à la perte, car il est « esprit » et, même s’il lui arrive de fréquenter ces plans, il ne doit jamais pendant ce temps se départir de sa liaison vers le haut. S’il le fait malgré cela, il se mue alors en intrus qui attire à lui la force neutre qui y est active, au lieu de la transmettre depuis le haut, conformément à son genre plus élevé de par son origine, et il y devient ainsi un ennemi qu’il faut chasser. Or, cela ne sera pas nécessaire, étant donné qu’il ne peut de toute façon pas se maintenir sur ce plan et qu’il est attiré pour cette raison dans un plan intermédiaire proche de la Terre.
La plupart des femmes qui cèdent aujourd’hui à leur désir de maternité et de sollicitude, en dépit du métier et d’une disposition sexuelle marquée, se sont ancrées dans le monde essentiel animal, d’où elles tirent également leur force, ce dont la femme seule est capable. Remarquons ici en passant que, en faisant cela, elle exerce une influence défavorable sur le monde des animaux et qu’elle les affaiblit. L’homme qui la suit avec fidélité, puisqu’il s’y sent poussé de par sa nature, doit y devenir impuissant avec le temps, étant donné que la seule essentialité est étrangère à son genre. Il ne peut puiser sa pleine force que dans le spirituel-essentiel. Cette situation désormais contraire à la nature a un impact néfaste sur la liaison entre femme et homme sur Terre, étant donné qu’ils se tiennent à présent tous les deux dans la seule essentialité. La femme, étant la plus forte dans la seule essentialité, dérobe à l’homme l’énergie qui lui reste, au lieu de transmettre à l’homme la force depuis le haut en tant que gardienne de la flamme, puisque, en l’absence de cette liaison, elle non plus ne reçoit plus de force spirituelleessentielle. L’homme, par conséquent, devient spirituellement de plus en plus faible à ses côtés, ce qui se fait sentir psychiquement et mentalement également sur le plan terrestre. De la sorte, il est réduit à l’état d’une machine efficace à penser, à sentir et à travailler, au service de la société qui est de plus en plus fortement influencée par les femmes de ce genre, avec l’aide les ténèbres.
Elle veut dominer la matérialité, puisqu’elle n’est plus capable d’assurer la conduite dans le spirituel. C’est pourquoi ces femmes prennent volontiers en charge les tâches terrestres de l’homme. Non seulement elle vole ainsi à l’homme sa place sur Terre, mais elle lui soutire en plus la force, ce qui le rend de plus en plus faible, et cela lui permet en contrepartie de trouver la justification des prises de contrôle qu’elle veut s’assurer.
Si l’homme aujourd’hui ne s’en protège pas parce que, en toute bonne foi d’une indifférenciation des tâches entre homme et femme, il la laisse faire à sa guise, il ne pourra que devenir un faux bourdon qui ne servira plus un jour qu’à une seule fin. Or, à côté d’une telle femme, il ne pourra plus se protéger qu’en étant dans le savoir des Lois de la Création, de manière à trouver luimême au travers de son intuition un lien de radiation avec la féminité supérieure, pour retrouver ainsi le contact avec la haute sphère spirituelle-essentielle, et pour cela une rencontre sur Terre n’est pas nécessaire. De cette manière, il est capable de remplir malgré tout son poste en tant qu’homme sur la Terre.
C’est ce que devrait faire par ailleurs tout homme qui n’a pas encore trouvé de compagne appropriée sur Terre…
Si par contre, au sein d’un couple, l’homme appartient plutôt au genre abruti se trouvant sous influence ténébreuse (non maléfique), puisqu’à ses yeux la femme n’est qu’une ménagère bon marché ou un objet de désir consentant, alors c’est lui en revanche qui dérobe à la femme son énergie, comme c’était le cas avant l’époque moderne et comme cela prédomine dans les religions non européennes au travers des coutumes de celles-ci. Ceci est dû au fait que même dans les ténèbres, le spirituel ne cesse d’agir et qu’il y est plus fort que la seule essentialité sur Terre, à laquelle la femme s’est attachée dans son instinct maternel et protecteur. À l’aide de cette explication, il devient sans difficulté évident que la correction nécessaire des positions mutuelles entre l’homme et la femme dans la société a dégénéré dans une direction totalement aberrante.
Pour la femme également, le secours unique réside dans le savoir des Lois de la Création. Elle doit se délier du vaniteux désir de plaire, cultiver en contrepartie sa grâce et se souvenir de son esprit, ce qui lui permet en même temps d’aider l’homme à remonter vers la Lumière, puisque c’est là aussi son rôle. Avant tout, il faut qu’elle cesse de vouloir reprendre les tâches de l’homme dans la matière, tout comme il est du devoir de l’homme de se souvenir de tâches qui lui reviennent. Quoique leurs corps les rendent capables sans problème de prendre en charge la tâche l’un de l’autre, cela entrave toujours le développement spirituel.
Aujourd’hui, dans la vie de couple, ceci entraîne souvent une privation mutuelle de la force pouvant aller jusqu’à l’exploitation émotionnelle et la dépendance. Il convient de noter qu’il n’est pas rare que de ce type de relation réunisse une âme masculine dans un corps féminin et une âme féminine dans un corps d’homme. Toutes les âmes déformées, malades ou égarées trouvent là leur point d’attraction, aussi bien socialement qu’au travers des incarnations. Des âmes se rencontrent aussi parfois alors qu’elles vivent aujourd’hui dans des corps de même sexe. Ce n’est par conséquent pas toujours le corps qui est essentiel pour déterminer qui au juste est masculin et qui est féminin. Tout ce qui est déformé et anormal devient de plus en plus acceptable socialement, ce qui doit aboutir à des divergences dans le spirituel, étant donné que les deux parties s’attirent d’une part, tout en se gênant mutuellement dans l’ascension, si ce qui est faux n’est pas reconnu pour ce qu’il est, et si l’impulsion qui y avait poussé n’est pas déracinée. Ce n’est qu’au travers de l’intellect qui règle tout de manière soi-disant raisonnable et qui accorde au sentiment sa part de réalisation tout en gardant lui-même le contrôle, que ce type de relations peuvent être menées, en apparence de façon harmonieuse.--
Au contraire, les couples qui se rencontrent encore au sens des Lois de la Création sont comme des châteaux de Lumière au milieu des ténèbres de la société égarée. Ils sont aujourd’hui souvent gratifiés d’un sourire parce qu’on les considère comme décalés par rapport aux exigences de l’époque. Mais bientôt, ils seront menacés de diffamation. Mentalement, ils la subissent déjà en beaucoup de lieux. Des couples qui veulent vivre dans la répartition naturelle des tâches entre homme et femme, et qui l’affirment ouvertement, se verront bientôt exposés politiquement et socialement au reproche de vouloir entretenir une pensée idéologique vieille, discriminatoire à l’égard de la femme, appartenant à une époque centre-européenne sombre, explicitement allemande. Les premiers pas pour cela ont déjà été faits. C’est ainsi que les ténèbres ont prévu d’intoxiquer la société afin d’annihiler la relation entre homme et femme conforme aux Lois de la Création en tant que l’un des derniers bastions de Lumière qui soit encore envisageable sur Terre.
Voyez la famille, le corps humain, la vie terrestre ou la sexualité – toutes ces choses ont été biaisées à vue d’œil, par suite de l’ambition de plus en plus forte de la femme de puiser son action féminine aux plans inférieurs de l’essentialité, jusqu’à ce qu’elles soient déclarées une fin en soi. De la sorte, l’être humain a été réduit à son apparence humanoïde purement terrestre. Or, toutes ces choses ne doivent être que des moyens permettant à l’esprit de parvenir à ses fins, un instrument dont il a besoin au cours de son évolution en vue de son ascension, mais dont il doit se libérer, à l’issue de sa pérégrination à travers la matérialité, pour pouvoir entrer dans son plan d’origine en tant qu’esprit parvenu à l’auto-conscience. Or, il en est empêché, puisque, « grâce » à la femme moderne, au lieu de déployer son activité au-dessus de l’animal, comme il sied au spirituel-essentiel, il se met sur un même niveau que lui et se lie de ce fait à la matérialité.
Toutes ces âmes sont attirées vers le plan intermédiaire, situé près de la matière grossière, qui n’a pu parvenir à exister que grâce au sentiment et à l’intellect. Tous les défunts qui ont suivi ce chemin sur Terre se retrouvent sur ce plan. Il devient un centre de rassemblement pour toutes ces âmes égarées et déformées, peu importe qu’elles aient été ou soient croyantes et voulantêtre-bonnes, ou bien ténébreuses. C’est un chaudron tumultueux, tiraillé de part et d’autre entre opinions, prédilections, sentiments et raison, sans jamais parvenir à une conclusion, car toute capacité intuitive y fait défaut. C’est pourquoi le chemin vers la matière fine a été barré pour ces âmes. Si l’intuition venait à surgir dans une âme, elle remonterait immédiatement vers le plan de matière fine auquel elle appartient selon son degré de maturité, pour continuer son cheminement à partir de là. Il s’agit donc également là du plan de ceux qui sont incapables d’intuition, bien qu’ils aient une sorte de vie de l’âme similaire aux animaux. C’est également pourquoi aujourd’hui, chez la plupart des êtres humains sur Terre, ce n’est plus que l’acuité de l’intellect qui fait la différence entre l’homme et l’animal. Ce sont là des êtres humains qui sont sur le point de dégénérer en une espèce étrangère à l’esprit.
C’est un tableau épouvantable qui se présente sur Terre et qui, à ce qu’il semble, se montrera encore plus clairement dans le futur.
Les femmes qui se sont rattachées à la seule essentialité et qui ont répudié leur liaison spirituelle-essentielle en tant que gardienne de la flamme, suivant leur disposition professionnelle, sexuelle ou marquée par la sollicitude, seront reconnaissables de plus en plus nettement à leur apparence et au comportement. Il faudra être attentif à cela.
La femme purement attentionnée, si la liaison spirituelle lui fait défaut, aura alors, de par son maintien et son allure, un corps à tendance informe, non typique de la femme noble, étant donné que dans le physique également, elle se rapprochera à nouveau de l’animal.
La femme d’orientation purement professionnelle aura une propension à la masculinisation des traits de son visage ; ils sont marqués par une certaine froideur spirituelle et la force intellectuelle, associée à l’égoïsme sentimental.
Celles qui sont orientées vers le sexe se font remarquer par une beauté froide éblouissante. Elles jouent avec les sentiments et envoûtent les sens.
Bien entendu, de telles femmes qui ne sont reliées qu’à la seule essentialité peuvent aussi personnifier deux ou trois inclinations en même temps, mais l’une d’entre elles sera toujours prédominante. Toutes ces femmes terrestres ne peuvent attirer que des incarnations des plans inférieurs, ou bien de régions situées encore plus bas.
Au lieu de l’ère nouvelle qui devait voir le jour sur Terre avec la naissance de l’être humain spiritualisé, au sujet duquel il était dit qu’il serait doué d’un sens nouveau en parlant de l’intuition, la Terre s’est convertie au cours des dernières décennies en point de rassemblement pour des âmes incapables de supporter le degré de pression de la Lumière auquel il faut pourtant s’attendre. Des dépressions nerveuses, des états d’épuisement moral et de révolte agressive contre tout ce qui ne s’accorde pas avec leur genre en seront la conséquence. Ici encore, la raison seule peut apporter un apaisement passager par le contrôle, tout au moins au début avec la distance froide de l’intellect, ce qui contribuera une fois de plus à consolider son pouvoir.--
Les rares femmes qui auront sauvegardé leur nature spirituelle-essentielle plus élevée, pourront être reconnues à leur féminité simple et leur dignité intangible. Leur grâce est imprégnée de lumière et ne peut pas être troublée de l’extérieur. Elles sont les phares parmi la féminité terrestre, ce qui toutefois les rend en même temps remarquables, sans qu’elles fassent quoi que ce soit pour y contribuer, sauf, tout simplement, être. Leur manière d’être est claire et simple. Une caractéristique par laquelle elles se distinguent néanmoins, est qu’elles ne se perdent jamais en jacasseries inutiles ni ne sont portées au bavardage. Dès lors qu’elles sont présentes, toutes les âmes qui aspirent encore à la Lumière s’efforceront de se comporter avec décence. Les ténébreuses, à l’inverse, réagiront de manière incendiaire et haineuse sous le prétexte que ces femmes-ci se prennent sans doute pour supérieures. Bien sûr, elles reconnaissent également de façon instinctive ce qui est supérieur en réalité, et elles ne le supportent pas. Les femmes qui sont encore reliées au spirituel-essentiel ou celles qui, du moins, en portent encore en elles une grand part, rendent possible une incarnation pour les âmes que l’on peut encore qualifier aujourd’hui de normales – étant donné qu’elles viennent des plans de matière fine, et qui ne sont pas rendues méchantes, dépressives ou folles par la pression de la Lumière, avant de disparaître ou de se raviser.
C’est pourquoi nous trouvons aujourd’hui sur Terre des êtres humains très inégaux, dans une mesure sans précédent, mais dont la plupart ne devrait pas se trouver ici. Dans leur conscience mal développée, certains sont devenus d’une espèce complètement étrangère au spirituel. Si autrefois, conquérir une conscience supérieure afin de s’élever pour entrer au Paradis était considéré comme un but commun par tous les êtres humains de la Terre, aujourd’hui beaucoup ne souhaitent même plus progresser vers le haut ; ils s’en sont dédits et voient plutôt dans l’incarnation humaine terrestre à perpétuité leur objectif.
Autant d’opiniâtreté, un tel degré de détournement de la Lumière jusqu’au reniement le plus total, est inconcevable. Ce ne sont que quelques rares êtres humains que l’on peut encore qualifier de développés à peu près normalement ; quoique leur nombre s’élève à des millions, cela reste un très petit nombre par rapport à une population comptée par milliards. Si tant est que l’on puisse encore parler de salut et de purification, il ne peut s’agir que de ces quelquesuns.
Dans ce qui suit, il s’agira de retracer la nature de l’humanité dans son état actuel, afin de donner aux esprits éveillés un critère de distinction. Nous trouvons d’abord, parmi les âmes influencées par les ténèbres, des manifestations très variées allant jusqu’à ce qui est devenu totalement étranger à son genre, et ce qui n’a par conséquent plus grand-chose à voir avec l’esprit au sens lumineux, quoiqu’il s’agisse encore d’êtres humains de la Terre. Ceux-ci ne sauraient être plus différents les uns des autres, et seul le corps terrestre leur donne encore une apparence similaire.
Âmes lucifériennes
Elles se sont mises au service de Lucifer, et ceci en pleine connaissance de cause. Elles font preuve d’une grande force de volonté et elles occupent des positions influentes dans la politique, dans l’économie, les médias, la science, la culture, les églises, mais également dans les sectes. Leur but est d’égarer l’humanité vers de mauvaises voies. En raison de leur mentalité généralement très humaine mais purement tournée vers la matérialité, ces personnes jouissent d’une haute réputation. Il n’est pas rare qu’elles travaillent en concurrence les unes contre les autres, mais ce n’est que dans le but de fonder de cette manière des orientations plus diversifiées. Celles-ci sont établies pour troubler l’être humain dans sa recherche par la confusion et la complexité ainsi créées, de sorte qu’il ne puisse pas non plus reconnaître ce qui est lumineux sur Terre. Malgré cela, elles partagent toutes le même objectif : entraîner le plus d’âmes possible dans le principe de Lucifer. Ces âmes se caractérisent presque toujours par leurs capacités à diriger, mais dont elles se servent en flattant le sentiment et la vanité des individus afin de les capturer.
D’autre part, nous trouvons aussi parmi elles un grand nombre de femmes qui sont d’une beauté luciférienne. Elles envoûtent les sens avec leur allure d’une sombre majesté. Elles poussent le monde du sentiment dans un enivrement des pulsions. Tout en restant sans être elles-mêmes affectées par chaque individu, elles excitent fortement l’imaginaire. Ce sont même très souvent des âmes masculines, ce qui se reconnaît la plupart du temps à leurs hanches étroites. Leur objectif consiste à tout détourner du modèle d’une féminité authentique.
« Toutes ces âmes nuisent à la Vérité. Par la manière dont la diffusion se fait actuellement, les ténèbres visent à faire parvenir la Vérité à un grand nombre de ses serviteurs, pour ensuite la manipuler et l’utiliser de manière stratégique. De cette manière, les ténèbres ont pu s’infiltrer jusque dans les plus hautes sphères des mouvements officiels du Graal. »
Âmes maléfiques
Elles sont aigries et d’ores et déjà perdues, parce qu’elles avaient été très faibles autrefois. Maintenant, elles sont poussées par la haine. Tout ce qui se tient au-dessus d’elles est considéré comme hostile. Elles n’ont qu’un seul but : nuire là où elles le peuvent et semer la souffrance, car elles ne peuvent éprouver de la satisfaction seulement qu’avec la souffrance. Elles font le plein d’énergie vitale dans la douleur d’autrui. Elles servent encore de larbins aux ténèbres pour attaquer là où la Lumière s’affirme. Cependant, elles n’agissent alors pas toujours dans un rôle méchant, agressif ou de sadique, mais elles aiment au lieu de cela se donner un air faussement défavorisé par le destin. Elles cherchent ainsi à susciter la pitié, pour ensuite sucer leurs victimes jusqu’à la moelle, car la pitié aussi est une souffrance.
« Leur confier la Vérité est comme jeter les perles aux pourceaux ; au mieux, elles en profitent comme le feraient des parasites. »
Ces deux groupes ténébreux mentionnés ici ont déjà été coupés de la Lumière par leur propre faute, et ont de ce fait cessé d’être esprit. Ils sont sous domination démoniaque. Malgré cela, ils portent toujours en eux le germe d’esprit.
Venons-en aux âmes qui peuvent encore être qualifiées d’esprits, mais qui font partie du large groupe des paresseux.
Les âmes faibles et paresseuses
Nous trouvons parmi elles d’un côté la plupart des âmes se voulant « bonnes » qui cherchent toujours à intervenir en tant que conciliateurs, et de l’autre côté toutes ces âmes déformées, anormales, transmuées d’intuitives en sentimentales, orientées vers la dépendance et égarées. Les unes et les autres ont pris part à ce que toutes les options aberrantes et malsaines sur Terre soient officialisées comme un nouveau style de vie et qu’elles soient imposées de plus en plus, peu importe qu’elles y participent elles-mêmes ou qu’elles adoptent simplement une attitude de tolérance vis-à-vis d’elles. Elles ont toutes participé pour remodeler l’idée de liberté et de justice sur ce qui est purement terrestre et pour la rendre de ce fait étrangère à la Lumière. Elles se prennent pour le futur d’une humanité nouvelle et plus humaine. Or, elles servent de tâcherons aux âmes lucifériennes en les aidant à rendre le monde ténébreux, et ce sont également les âmes « bonnes » en particulier qui tendent la main aux âmes maléfiques par la pitié qu’elles leur témoignent, tant il est vrai que ces dernières se font souvent passer pour les victimes des circonstances. Seulement, le sort qui les attend sera bien autre qu’elles ne le pensent. Loin d’être le futur d’une humanité meilleure, plus tolérante, elles seront plutôt les premières victimes de leurs protégés. Or, avant cela, elles aident les ténèbres à remanier l’ordre social.
« Ces groupes également sont plutôt nuisibles à la Vérité. Certains portent encore en eux la nostalgie, mais pour la plupart dans une mesure insuffisante pour s’éveiller, ou bien ils en tirent de la Force sans la transmettre plus loin. Exception faite des âmes se voulant bonnes ; elles y recourent volontiers, étant donné que cela leur donne la possibilité, dans leur vouloir-être-bons, de posséder en plus le mieux-savoir. Quoique certains d’entre eux lisent le Message, il ne faut pas qu’ils puissent jamais accéder à la Parole pure de Imanuel, aussi longtemps qu’ils persistent dans leur paresse. »
Les âmes liées à la Terre, sous influence ténébreuse ou qui tendent vers les ténèbres
À proprement parler, il s’agit de trois groupes différents que nous pouvons cependant regrouper en un seul, étant donné qu’ils partageront le même sort. Ces âmes ne sont pas malfaisantes, ni faibles non plus, mais doivent néanmoins être qualifiées de paresseuses en esprit, quoiqu’elles soient souvent brillantes au niveau de l’intellect et par cela-même souvent très fortement attachées à l’ici et maintenant. Leur aspiration concerne la matérialité. Cela fait qu’elles sont très orientées vers la matière - que ce soit pour leurs proches ou pour eux-mêmes n’a pas d’importance. Leur maxime : « Je vis ici et maintenant ». Cela, à lui seul, ne les rend pas ténébreuses mais très liées à la Terre par la manière dont elles établissent les priorités de leurs vies, ce qui revient en fait à une tendance ténébreuse (non maléfique), même si certaines d’entre elles ont la foi. Cette foi n’est de toute façon qu’une foi de l’intellect le plus souvent, et elle se fonde sur un sentiment du genre « sait-on jamais, cela peut toujours servir un jour ». Mais bien souvent, elles sont au contraire athées.
Nous trouvons également parmi elles des représentants typiques de tous les vices. Seulement, ils ne les font pas évoluer jusqu’à la manie ouverte, comme c’est le cas de beaucoup d’âmes faibles, mais vers un penchant contrôlé. Certains d’entre eux vivent nonchalamment selon la devise « ce que nul ne sait, personne n’en demandera des comptes ». Ils s’accordent tout simplement ces petits plaisirs. Et c’est bien cela qui les fait tendre vers les ténèbres, car tout ce qui est détourné de la Lumière ne peut aboutir qu’à une tendance ténébreuse. Outre les vices de tous genres, cela concerne également l’orgueil, les bavardages, la prétention d’avoir toujours raison, l’intransigeance, le manque de respect ou le manque d’éducation, puisque ce sont tous là des plaisirs de la vanité. Voilà tous ceux parmi lesquels les ténèbres recrutent leurs aides souvent involontaires, ce qui se produit souvent de façon inconsciente et temporaire. Cependant, beaucoup sont déjà totalement tournés vers ce qui est ténébreux. Naturellement, ils ne se ressentent pas eux-mêmes comme ténébreux, étant donné qu’ils n’ont rien de mauvais en eux, ils mènent au contraire parfois une vie très sociale ou sont même fermement ancrés dans une croyance terrestre. Pourtant, dès qu’ils flairent un avantage matériel, un gain d’influence ou de pouvoir, que ce soit pour leurs proches, en faveur de leur idéologie ou pour eux-mêmes, ils tombent en proie au côté ténébreux de leur personnalité, ne serait-ce qu’un instant. Ils font alors volontiers un don quelque part pour apaiser leur conscience. Il faut également compter parmi eux tous ceux qui veulent attendre que tout soit prêt pour prendre le train en marche. Cela aussi leur donne une tendance ténébreuse, car aussi longtemps qu’ils ne voient pas d’avantage immédiat, ils ne sont pas prêts à changer quoi que ce soit à leur manière d’être. Lorsque la Terre sera relevée, ils devront rester en arrière, étant donné que la vibration qui leur est propre ne s’accorde pas avec le nouveau monde, ce dont ils ne se rendent compte néanmoins qu’au moment de l’agonie terrestre. Lorsqu’un jour, mourants, toute leur vie repasse devant leurs yeux, leur dernière pensée est souvent : « Mais pourtant, je n’ai pas fait tout cela pour moimême » ou « mais ce n’étaient pourtant que de petites choses anodines ». Malheureusement, ils font erreur.
« Eux aussi nuisent à la Vérité, mais la plupart d’entre eux passent à côté de la Vérité sans y prêter attention, si un jour ils devaient avoir le bonheur de La rencontrer malgré tout. Mais il arrive aussi parfois qu’ils soient impressionnés par la logique qu’ils y découvrent et qu’ils aiment en parler. Souvent même avec des frissons intérieurs, mais cela en reste toujours à l’arbitrage entre avantages et inconvénients, sans jamais se transformer en une recherche pleine de nostalgie. »
Tous les groupes mentionnés ci-dessus ne sont pas attirés par la Vérité. Si, au sein d’eux, il arrive que certains tendent la main vers Elle, ce n’est que parce que l’intellect y a préparé la voie et qu’ils y ont reconnu une certaine logique. Leur proposer la Parole pure de Imanuel, c’est comme précipiter la Lumière au milieu d’un bourbier. –
Les deux groupes suivants peuvent être considérés comme aspirant encore vers la Lumière.
Les âmes liées dans la matière fine
On peut essentiellement compter parmi ce groupe tous les croyants qui sont très pieux, mais qui se sont fermement liés à une institution terrestre comme, par exemple, les églises, les sectes ou les associations ésotériques. Elles peuvent malgré cela se considérer parmi celles qui aspirent vers la Lumière, étant donné qu’elles recherchent en effet la liaison avec la Lumière et qu’elles aspirent à laisser derrière elles ce qui est terrestre, mais seulement d’une manière qui ne leur permet pas de s’élever au-delà de la matière fine. Cela tient entre autres au fait qu’elles n’arrivent pas à reconnaître les processus spirituels parce qu’elles ont été fortement marquées sur le plan émotionnel par tout ce qui est règles, us et coutumes, et n’ont de ce fait jamais développé leur propre intuition. Même s’il est arrivé que leur intuition perce la rigidité, elles ont pensé devoir attribuer cela à une influence ténébreuse, du moment que leur sentiment leur prescrivait autre chose, en vertu du dogme.
Beaucoup de chercheurs, mais qu’il serait plus juste de qualifier d’investigateurs, peuvent également être comptés parmi ce groupe. Mais ils n’adoptent pendant leur recherche que tout ce qui cadre avec leurs connaissances préconçues et déclarent alors en avoir fait l’examen. Or, une fois qu’ils ont malgré cela adopté quelque chose de nouveau parce que cela flatte leur sentiment, ils le conservent alors avec autant de rigidité. Naturellement, on y retrouve de très larges pans de la Vérité, et c’est pourquoi il existe aussi parmi eux plus d’un lecteur du Message. Même s’ils aiment bien parler du spirituel, puisqu’ils en ont désormais connaissance, ils n’arrivent pas dans leur envolée à s’élever au-delà des plans inférieurs de matière fine, étant donné qu’ils se lient à des pratiques terrestres de la foi. Ceux qui se soucient davantage du porteur que de la Parole font également partie de ce groupe. Même s’il est vrai qu’ils aspirent à la Lumière d’une certaine manière, ils sont toutefois voués à s’égarer dans leur quête, à moins qu’ils ne commencent à chercher avec humilité au lieu de continuer, dans leurs recherches avides de connaissances, à y loger leur sentiment personnel comme un étalon de mesure. Ils ne comptent pas encore parmi ceux qui sont perdus, mais parmi ceux qui sont menacés et qui peuvent également nuire à la Vérité, étant donné qu’ils aiment bien l’interpréter dans leur sens ou qu’ils s’en servent même comme d’un bouclier pour leurs vues personnelles. On les entend dire volontiers « Le Christ a dit » ou citer le Message pour leurs propres finalités.
« Il faut pour cette raison, même s’ils lisent le Message, que la Parole pure de Imanuel leur demeure fermée, jusqu’à ce qu’ils soient mûrs pour cela, s’ils ne tombent pas déjà dans la décomposition avec tout ce qui appartient à la matérialité. »
Les âmes spirituellement éveillées
Elles n’ont pas perdu de vue la patrie spirituelle. De ce fait, elles gardent encore le lien vers le royaume de l’esprit. Elles ne sont certainement pas immaculées, mais elles aspirent toujours à s’élever. Leur intuition est encore en grande partie vivante, même si, en toute bonne foi, elles recouvrent souvent cette dernière par la raison appartenant à l’intellect. C’est là qu’elles ont encore besoin de mûrir et de reconnaître quel est le sens de leur existence. Sagesse terrestre ou vitalité de l’esprit, ce qui doit malheureusement constituer une contradiction aujourd’hui, étant donné que cette sagesse a été imprégnée de façon ténébreuse par l’intellect.
« Il n’en a pas toujours été ainsi, et il fut un temps où on vivait les deux de façon harmonieuse, mais cela remonte à une époque qui ne fait plus partie de l’histoire officielle, voyez les Ases lumineux dans le livre "Ephésus". »
Parmi ceux qui sont encore éveillés en esprit se trouvent tous les êtres humains de la Terre qui cherchent véritablement. Leur caractéristique distinctive est que, en dernier ressort, ils refusent au plus profond d’eux-mêmes toute attache terrestre, que ce soit vis-à-vis des personnes, du pouvoir, de l’influence ou des biens. Ils sont prêts à tout moment à tout laisser derrière eux pour un but plus élevé, même si cela constitue un désavantage sur le plan terrestre. En proportion de la population mondiale, c’est un petit groupe, même si leur nombre dépasse des millions. La plupart des lecteurs du Message devraient se retrouver parmi eux, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Même s’il est vrai qu’eux aussi sont encore plus ou moins scrutateurs dans leur recherche et qu’ils doivent encore se défaire d’un certain nombre de charges du passé et de scories, leur esprit est rayonnant de nostalgie de la Lumière, et c’est là également ce qui les conduit automatiquement vers la Vérité. C’est à cause d’eux que la Terre n’est pas encore perdue, car ils comptent parmi ceux qui peuvent encore être sauvés de façon certaine.
« C’est pour eux que, après la faillite et le retrait consécutif de la Lumière, le Message de dernière main a été formé comme une première approche. Ils ne peuvent pas encore saisir la Parole de Imanuel. Mais ils La demanderont également un jour en poursuivant plus loin leur recherche. »
Hélas, cette impulsion a été entravée par la réorganisation des vingt-deux premières conférences, dans l’édition officielle.
Bien entendu, des degrés transitoires et intermédiaires, ou même des recoupements existent également. Il arrive aussi que des personnes, dans des situations particulières, tendent plutôt vers le premier groupe alors que, dans d’autres situations, elles tendront vers l’autre ; toutefois, on peut toujours les assimiler à l’un des groupes, selon leur nature foncière. Mais ce n’est que par l’éveil spirituel et, finalement, par les esprits reliés à la Lumière qu’un sauvetage de la Terre sera rendu possible.
Les esprits reliés à la Lumière
À celui qui observe depuis des plans plus élevés, les esprits féminins apparaissent comme des phares au milieu du brouillard et les esprits masculins comme des rocs dans la tempête. Ce sont ceux qui, par leur promesse solennelle, ont déjà été reliés à la Lumière. Parmi eux, se retrouve une grande partie des appelés de jadis. Mais depuis lors, des nouveaux venus ont été accueillis dans le cercle, lesquels ont prêté serment dans le rayon de Patmos au cours des 70 années passées. Cela a été nécessaire parce qu’il est indispensable qu’ils soient au nombre requis. Ce nombre a de nouveau été atteint à présent, et par la même occasion, le retardement temporaire de l’épuration finale a été levé, ce qui est d’ailleurs clairement perceptible.
Tous ces esprits sont conduits vers le Message pendant leur existence terrestre, car ils y sont prédestinés, c’est pourquoi ils ont été incarnés. C’est à eux qu’est destinée la Parole de Imanuel, c’est-à-dire le Message de 1931 et les Résonances de Celui-ci, car ce sont eux les déjà scellés en esprit, ce qui n’a cependant rien à voir avec les scellées auxquelles on procède de nos jours sur Terre. Seuls ceux qui sont déjà scellés en esprit peuvent aussi recevoir une confirmation ici sur Terre en signe du commencement de leur activité terrestre. La scellée leur avait toutefois déjà été donnée dans des plans plus élevés, ou alors au temps de la présence sur Terre de Abd-ruschin, au travers du lien avec Imanuel.
Une scellée de l’esprit (être scellé à la Lumière) n’est plus possible de nos jours, après la faillite ici sur Terre et le retrait de la Lumière. La scellée est un acte qui ne peut être accompli que par un esprit qui se tient dans un lien de radiations avec Imanuel, ainsi que c’était le cas des disciples-baptiseurs. Or, ces liens de radiations ont tous été retirés par Abd-ru-schin personnellement, jusqu’à nouvel ordre. Qui oserait prétendre aujourd’hui se tenir dans un lien de radiations avec Imanuel...
Une préparation à la scellée est pourtant prévue ici, et nécessaire aussi. Voilà également en quoi consiste le rôle de la scellée telle qu’elle est accomplie aujourd’hui sur Terre, et ce en quoi réside son importance. Cet acte peut être accompli par ceux qui sont déjà reliés à la Lumière et il n’est rien d’autre que l’engagement de la personne concernée de ne plus servir dorénavant que la Vérité durant son existence terrestre. Or, ils ne peuvent être scellés pour la Lumière que dans les plans plus élevés, si tant est qu’ils ne l’étaient pas déjà auparavant. Ceci est valable du moins jusqu’à ce que la Terre se tienne là où elle devrait être selon la volonté du Créateur. À travers la préparation, ces âmes reçoivent déjà pourtant un contact vers la Lumière, de sorte qu’elles ne doivent plus être perdues si elles suivent fidèlement la Parole.
Hélas, il arrive encore une fois à présent que parmi ceux qui sont reliés à la Lumière, beaucoup s’égarent au milieu des ténèbres et ne commencent pas leur tâche, ou qu’ils la quittent, ou qu’ils ne la remplissent pas à cent pour cent. Or, cette fois-ci, ce sont à chaque fois plusieurs esprits qui ont été envoyés, alors que beaucoup d’autres se tiennent à leurs côtés pour les assister depuis l’au-delà. Dès que l’un d’entre eux quitte son poste, un autre se tient prêt immédiatement pour le remplir, car la Lumière a reconnu que jamais Elle ne pourra se fier à des êtres humains individuellement, et Elle en a prévu plusieurs pour chaque poste qui se soutiennent alors mutuellement dans leur activité, mais qui doivent de plus être capables de prendre le relais si leur esprit y est appelé. D’eux dépend le monde. C’est exclusivement pour eux qu’ont été envoyés les Appels de la Création primordiale.
Les ténèbres emploient une force énorme pour perturber tout ceci, en mettant des bâtons dans les roues de chacun, ou en le déroutant au moyen d’émotions et de doutes, c’est-à-dire par le scrupule. C’est pourquoi il arrive que certains s’estiment en-dessous de leur valeur en pensant faire par-là preuve d’humilité, alors qu’il ne s’agit que de lâcheté et de paresse, et d’autres se considèrent eux-mêmes d’une très haute valeur, alors qu’ils ne sont pas, et de loin. Esprit de morgue ou lâcheté, les deux sont erronés. L’origine en est cependant la même : avoir le regard fixé sur sa propre personne plutôt que sur la tâche à remplir. Et il en restera malheureusement ainsi, aussi longtemps que l’intuition dans l’être humain ne passe pas au premier plan.
C’est pourquoi, chacun est en devoir de respecter la loi suivante :
Moins l’être humain s’estime lui-même ayant de la valeur, moins il se sent éminent, moins il se croit supérieur, et plus la Force le pénétrera et brillera à travers lui, ce qui lui confère une grande puissance – jamais, pourtant, à lui en tant que personne, mais uniquement à son irradiation, et par là-même aussi à son action sur les autres.
Cette irradiation est immédiatement reconnue par ceux qui sont reliés à la Lumière, mais aussi par les esprits éveillés, si seulement ils le veulent et qu’ils ne comptent pas sur l’intellect, lequel ne se soucie que d’éducation terrestre ou de flatteries.
C’est pourquoi il est du devoir de chacun non seulement de se tenir prêt, mais d’entrer immédiatement dans son champ d’action afin d’irradier ce qu’il devrait être et ce qu’il sera.
Celui qui s’est voué à la Vérité mais qui ne voudrait pas entrer dans son service de la manière décrite, parce qu’il attend dans sa vanité d’y être expressément sollicité, se rend coupable de défaillance.
Dans ce combat, il n’y a pas de lignes clairement définies, étant donné que l’adversaire ne travaille que dans le secret ; c’est pourquoi chaque combattant doit non seulement faire face à l’ennemi mais en plus de cela le dépister. Il n’a pas le droit d’attendre qu’on l’y appelle. Il n’existe pas sur Terre une ligne de démarcation entre Lumière et ténèbres, mais seulement une infiltration des ténèbres dans la conscience de tous les êtres humains, et tous les esprits éveillés et reliés à la Lumière peuvent combattre cela, d’abord en eux-mêmes, et chez d’autres également ensuite, par une irradiation de plus en plus forte. Il n’y a personne qui ne puisse contribuer à cela d’une manière ou d’une autre. À cet égard, bien trop vivent dans une fausse modestie ou dans la paresse et attendent pour agir qu’ils y soient appelés par les institutions autoproclamées. Du moment où la personne concernée manque d’accomplir son devoir, l’irradiation et l’influence bénéfique s’affaiblissent. Néanmoins, la Parole continue à agir, sauf que les ténèbres peuvent alors se servir d’Elle par son biais.
Chacun dispose de toute une chaîne d’aides dans l’au-delà, en sorte qu’il peut toujours accomplir son œuvre en tant que dernier maillon sur Terre. Partant, les ténèbres devront succomber, même si elles restent capables de porter préjudice dans le terrestre, et elles le font, mais cela, personne n’est en droit de le craindre. Les ténèbres ne peuvent que retarder les choses, jamais les empêcher, pour peu que l’être humain soit toujours préparé à se tenir à son poste et à le remplir pleinement, sans pour autant considérer qu’il soit lié à lui personnellement. Ainsi, les ténèbres ne pourront que succomber, disparaître, se dessécher en elles-mêmes si seulement l’esprit éveillé et l’être humain terrestre relié à la Lumière le veut ainsi.
C’est pourquoi les ténèbres dirigent à présent leur attention principale sur les âmes se voulant « bonnes » et les redresseurs de torts. Ce sont eux qui peuvent être le mieux influencés sous le prétexte d’un monde plus humanitaire. Au cas où les ténèbres réussiraient à détourner selon leur sens les concepts humanitaires et à conquérir la Terre de cette façon, celle-ci ne pourrait alors plus être relevée. Elle devra alors être coupée du cycle des radiations, ce par quoi l’humanité sera automatiquement dévolue aux ténèbres, excepté un petit nombre.
Au moyen de la révolution sexuelle, en particulier du côté de la femme, qui, dans le délire d’une égalité des sexes, revendique à présent pour elle une sexualité vécue purement pour le désir, telle qu’elle était commune à la plupart des hommes durant des siècles, les ténèbres ont réalisé leur manœuvre la plus importante, car elles ont pu de cette manière faire dévier la nostalgie spirituelle de la femme pour la Lumière vers un désir purement terrestre et psychique de satisfaction émotionnelle. Cette frénésie est fortement encouragée par les âmes se voulant bonnes. Tout le reste ne sont que des effets secondaires qui ne seraient pas possibles si les ténèbres n’avaient pas remporté cette première victoire. Suite à cela, le sort de l’humanité a quasiment été scellé.
Maintenant, vient s’ajouter à cela une nouvelle passion dangereuse qui s’entoure d’une fausse apparence humanitaire et qu’en particulier les âmes se voulant bonnes vivent avec une vraie prédilection.
Il est question du sentiment de pitié[1]
La force motrice pour vouloir aider les autres ne réside plus à présent dans la charité et la miséricorde[2], mais dans un sentiment de pitié ou d’apitoiement (« Mitleid »). La miséricorde requiert la vigilance, cette forme de pitié n’est au contraire que paresse.
L’expression allemande « Es tut mir so leid » (littéralement, cela me fait de la peine, employée par politesse pour dire « je suis désolé(e) » N.d.T.) est tout à fait parlante, car l’accent se trouve placé sur ce petit mot « ME » (« MIR »). C’est pourquoi la pitié ne sert que le sentiment propre pour s’auto-élever grâce à elle dans sa propre valeur, car le sentiment de pitié aime bien flatter notre propre égo. Il s’agit au fond d’égoïsme.
La charité et la miséricorde, au contraire, aident sans qu’il soit nécessaire pour cela qu’un sentiment de souffrance prenne d’abord naissance chez celui qui compatit. La miséricorde ne cherche pas non plus à s’acquitter d’un devoir de compassion avec autrui ni à se croire précieux dans l’élan de vouloir aider, mais au contraire elle cherche à aider avec désintéressement, même si du fait de cette aide, une souffrance risque de découler pour soi-même. La miséricorde (« Barmherzigkeit ») est par conséquent tout à fait à l’opposé du sentiment de pitié, car elle ne tient aucun compte de l’impulsion d’avoir pitié, mais uniquement de ce qui aide réellement la personne en détresse, aussi douloureux que cela soit pour son propre sentiment. Cela permet de se rendre compte sans difficulté que la miséricorde est une manifestation de l’intuition et qu’elle est par conséquent originaire de l’esprit. Une certaine forme de pitié ou d’apitoiement est au contraire une pulsion de la vanité.---
Ce sentiment de pitié compassionnelle (« Mitleid ») a aujourd’hui son foyer d’irradiation dans le plan intermédiaire dont il avait déjà été question plus haut. C’est l’espace dans lequel toutes les âmes déformées, égarées et dénaturées doivent souffrir les unes par les autres. Ces âmes devraient normalement rester à l’écart de la Terre. Néanmoins, à cause du revirement de la féminité terrestre, elles peuvent aujourd’hui s’incarner sur Terre. Il suffit pour cela que les organes requis soient présents et qu’il se trouve une possibilité d’attraction correspondante. Celle-ci est fournie par le penchant toujours actif à compatir, étant donné que souffrance et pitié s’attirent toujours mutuellement, ce qui donne aussi une chance encore à tous les millions d’âmes maléfiques pour sévir ici-même. De cette façon, l’être humain, dans sa vaine imagination d’être bon au plus profond de lui-même, attire littéralement à lui ce qui est ténébreux et même ce qui est maléfique.
Même les animaux qui se trouvent sous l’influence de l’homme sont marqués de plus en plus fortement par lui et par les plans ainsi constitués, dès qu’ils se joignent aux faiblesses des hommes plutôt qu’à leurs forces. C’est pourquoi l’on constate également, et de plus en plus fréquemment, des cas de comportement contre nature chez les animaux, même parmi ceux qui vivent librement à l’état sauvage. Ces cas sont alors mis en avant en tant qu’exemples de cas déviants, comme justification que tout cela fait partie des choses naturelles. Mêmes certaines fleurs et plantes, qui étaient jusque-là protégées, sont supplantées par des peuplements issus de ces plans. Cela se reconnaît sans difficulté aujourd’hui.
Le temps ne sera plus long maintenant, avant que ne déferlent sur le monde des vagues d’insectes, de virus et de bactéries mutés, en provenance de ces plans. Compte tenu de ces éléments, tout le monde pourra s’imaginer ce qui attend l’humanité sous peu.
Une épuration finale sur Terre doit se convertir en un désastre absolu, au cours duquel une grande partie de ce qui est bon sera également entraîné dans la souffrance, car autant d’éléments perturbateurs occasionnés par l’être humain n’avaient pas été prévus.
Mais, qu’est-ce qui arrivera si, compte tenu du cours qu’a pris l’évolution humaine, la Lumière devait se retirer malgré tout ? C’est là aussi une question que l’être humain de la Terre doit se poser aujourd’hui. Au fond, cela n’a pas de sens d’écrire à ce sujet, mais il est nécessaire d’en donner brièvement les perspectives, pour que les âmes qui aspirent encore vers la Lumière puissent se rendre compte à quel moment la planète ne pourrait plus être sauvée de par son genre et qu’elles soient capables de la lâcher, mais aussi pour que chacun puisse avoir un repère pour savoir en quel endroit agissent, soit la Lumière, soit les ténèbres, au milieu de la confusion à venir.
Le chaos ou le changement
De toutes manières, il est inévitable que la Terre aille vers le chaos ou vers un changement cataclysmique. Soit par la pression de la Lumière qui anéantit tout ce qui est faux, étant donné que rien ne peut rester inchangé, soit par les ténèbres qui se défoulent sans limites.
Les furies seront relâchées et la planète sera terriblement secouée par la fièvre et la maladie, et les périodes de repos seront de plus en plus courtes. Des catastrophes partout où l’on se croyait encore en sécurité jusque-là. Tout le monde s’empressera d’abord vers les endroits où l’humanité possède ses lieux les plus sûrs, car ces lieux semblent protégés. Ils s’y amassent en nombre de plus en plus grand, d’abord par millions, ensuite par milliards, et l’espace est de plus en plus exigu. Certains endroits qu’ils fuient sont ensuite récupérés par les êtres de l’essentialité. On ne parviendra pas à une entente à échelle globale en dépit de négociations incessantes, au lieu de cela, scissions sur scissions. Malgré l’acceptation initiale, tout se bloquera mutuellement, puis se fera la guerre, car c’est la voie de l’intellect qui, dans une situation de dénuement, ne connaît plus que la lutte pour la survie. Pendant ce temps, mainte chose bonne se verra entraînée dans la débâcle parce qu’elle avait suivi ce qui était faux. La nature comprime de plus en plus les zones d’agglomération. Épidémies, meurtres et guerres civiles se multiplieront. La technique moderne pourra encore suppléer au début, mais en peu de choses seulement, et elle échouera en définitive. L’agriculture continuera cependant à nourrir les êtres humains encore pendant longtemps alors même que beaucoup mourront de faim, étant donné qu’ils doivent passer par tout cela. Une fois que cela aura commencé, tout se déroulera dans un délai relativement court, quelques années, des décennies au plus, et se manifestera partout avec quelques mois de différence. L’humanité semble être inexorablement soumise à tous les fléaux, car il n’existera plus d’espace vital assuré.
Alors, survient le changement :
À l’écart de l’événement, à l’insu de tous et en un lieu inconnu, un nouveau progrès commence à naître, non pas conforme techniquement avec ce que nous connaissons aujourd’hui, mais néanmoins très efficient. Ce sont des aides de l’essentialité qui dévoilent cela aux êtres humains qui s’y trouvent. Ce sera une sorte d’arche de Noé. Un château de Lumière, dans lequel la Lumière viendra s’ancrer encore une fois. Cependant, nul n’aura le droit de pénétrer dans cet endroit, mis à part ceux qui s’y verront conduits. C’est la composition du sang, marquée par l’esprit, qui sera déterminante pour cela ; tout ce qui s’approcherait de cet endroit de façon non autorisée y périrait immédiatement par son propre sang. Voilà également pourquoi personne n’en entendra parler, à moins qu’il n’y soit conduit de façon miraculeuse.
La population mondiale diminuera dramatiquement à partir de ce moment. C’est à cela que l’on pourra reconnaître que les circonstances cataclysmiques ont été déclenchées par la pression de la Lumière.
L’humanité se constituera alors d’une nouvelle manière, principalement au travers des nouvelles naissances. Il n’est besoin pour cela que de quelques centaines de milliers qui doivent rester sur Terre à cette fin. Ces quelques-uns accompagneront le monde dans une ère nouvelle, dans laquelle ne pourront plus venir à s’incarner que ceux qui jadis, au moment du commencement, avaient en toute humilité choisi la voie de la Lumière, au lieu de penser uniquement à leur stricte survie, ce qui est une manière de l’intellect.
La Terre reprend des forces et devient plus lumineuse et plus légère, elle s’élève. Beaucoup de choses inconnues dans le cosmos seront alors révélées, ce qui ouvrira les yeux aux êtres humains, lorsque le monde aura adopté sa nouvelle place.--
Si au contraire la Lumière devait se retirer, tout commencera alors à se soustraire mutuellement la Force, ce qui aboutira à la méfiance, la fausseté, et aux mensonges et tromperies sans fin. Même entre soi-disant amants ou amoureux. Discrètement au départ, et à la dérobée, mais ensuite en s’intensifiant et en se généralisant de toutes parts. Tous cherchent une compensation en se livrant éperdument aux sentiments qu’ils poursuivront alors sans réserve. À côté du travail de l’intellect et de l’accomplissement du devoir, la société sera inondée d’amusements qui ne serviront qu’à entretenir l’extase, le plaisir et l’envie. Malgré cela, les âmes seront de plus en plus tourmentées par la dépression et les insatisfactions. L’intellect par contre travaille à contenir tout cela dans le calme et règne au-dessus de tous les souffrants du monde des émotions. La raison froide gouvernera le monde. On continuera à encourager le démantèlement de toutes les barrières, dans la croyance que le problème réside dans la disparité. Les âmes déformées, ténébreuses, égarées et lucifériennes envahiront la Terre en nombre de plus en plus important. Puis, un consensus mondial uniquement pour y instaurer tout ce qui est étranger au genre spirituel comme une nouvelle forme de vie, afin de libérer enfin le monde de toute idéologie ou valeur ancienne. Cela permet à l’humanité de croire à une ascension en quelque sorte, et ils s’y agrippent comme un naufragé se cramponne au moindre débris.
La population mondiale continuera à augmenter malgré les catastrophes et les maladies. Les sols à échelle planétaire perdront en fertilité saine, les rendements ne seront plus augmentés que par la technique, mais l’eau devient plus rare et la lutte pour les ressources se transforme en combat pour survivre. La technique et la médicine redoubleront d’efforts et de créativité. Les machines seront de plus en plus puissantes et l’être humain de plus en plus paresseux, mais en plus de cela dépendant d’extases de toutes sortes. Au bout du compte, une société à deux classes finit par s’établir malgré tout, dans laquelle il y a ceux qui peuvent s’offrir certaines choses et ceux qui ne le peuvent pas. Cela ne s’accomplira pas partout en même temps. Il persistera encore, de loin en loin, des régions isolées qui permettront encore à une âme d’être sauvée, mais ces régions se rétractent de plus en plus, car la planète se flétrit pour ainsi dire comme une pomme qui se ratatine tout doucement, puis elle pourrit et se décompose, et avec elle tout ce qui se trouve encore à sa surface. Au travers du processus de putréfaction, les sols pourront redevenir plus fertiles au bout de longues années, mais ce sera alors là le signe le plus certain de la désintégration imminente. Les âmes aspirant à la Lumière qui, à ce stade, ne se seraient toujours pas détachées du lien vers la matérialité, dans la croyance de pouvoir encore sauver ce qui est déjà perdu, seront à partir de là elles-mêmes perdues. Dans cette situation également, des changements interviendront dans le cosmos, mais ceux-ci seront de nature plus que menaçants ; qu’il suffise ici de faire référence aux « trous noirs ». Parvenu à ce stade, il est inutile de donner davantage de détails plus avant, car il n’existera plus d’esprits lumineux sur Terre.
L’un comme l’autre de ces cas de figure émettent déjà leurs signes avant-coureurs, ce qui se reconnaît sans difficulté. Le chaos sera donc inéluctable de toute façon, et ce n’est que d’après les modalités que chacun pourra reconnaître vers où la Terre se dirige, pour agir en conséquence.—
Que reste-t-il à faire pour chacun individuellement ?
Ce sont ceux qui sont reliés à la Lumière ainsi que les éveillés en esprit qui peuvent encore exercer un contrepoids.
Et ils sont à même de le faire grâce à leur intuition. Pour le moment, la Lumière est encore présente dans la matérialité et engendre une accélération visible en toute chose. Or, ce n’est point, comme le croient beaucoup, sous forme d’une incarnation, mais par un phénomène de radiation, comme cela s’était déjà produit jadis. Il n’est pas certain qu’Elle descende encore une fois jusque dans la matière. Or, sans le concours et la participation des êtres humains, Elle se retirera, seulement cette fois de manière définitive, dès lors que ceux-ci auraient échoué de manière irréversible une nouvelle fois. D’où cet Appel adressé à tous, de se tenir à son poste présentement, à l’heure de la décision, et de ne pas attendre des événements au déclenchement desquels ils doivent eux-mêmes contribuer ; la Force pour le faire est là, mais il est pourtant nécessaire de l’utiliser de la bonne manière. À défaut de cela, les ténèbres poursuivront leur marche triomphale.
De toute façon, elles influencent déjà la capacité de discernement, et de ce fait le pouvoir de décision. Tout collabore pour que précisément toutes ces âmes qui empoisonnent la Terre avec leur panoplie aberrante de basses émotions étrangères à l’esprit, bénéficient d’une protection terrestre de plus en plus forte et d’un grand prestige social. Au lieu de devenir conscientes de leur déformation et de leur caractère dénaturé, elles y trouvent une approbation. Il serait faux de les considérer toutes perdues d’emblée. Souvent, il suffit qu’elles prennent conscience. Combien de temps, néanmoins, leur reste-t-il ? Est-ce leur ambition, leur mieux-savoir ou leur prédilection pour vivre leurs émotions qui les en empêchent ? Tragiquement, c’est précisément ce qui les rend (plus) humains à leurs propres yeux, tant elles sont en vénération devant ce qui est faux en elles.
Presque tous les êtres humains qui contribuent aujourd’hui d’une manière ou d’une autre à la formation de l’opinion – il est question des artistes, des prêtres, des hommes politiques, des écrivains, des producteurs de cinéma, des créateurs de mode et des reporters de tous les médias – sont complètement sous l’influence de la matière grossière de moyenne densité. Là où une personne se tient encore correctement et fait jouer son influence pour détourner encore du cap choisi, on y verra une influence ténébreuse ou même maligne, étant donné qu’on associe aujourd’hui toutes les valeurs spirituelles plus élevées à une idéologie appartenant à un vieux passé détestable dont on souhaite se libérer en visant exactement le contraire. C’est pourquoi ceux qui ont fait abattre toutes les barrières sont honorés de prix pour la paix.
Certaines limites qui reposaient encore jusque-là dans l’être humain en guise d’éthique et qui ont pu prévenir beaucoup de choses, ont été balayées en raison d’un passé sinistre, pourtant issu des mêmes sources que cette même volonté néfaste de faire voler en éclats toutes les limites. À quoi servent toutes ces belles considérations sociales qui simulent une humanité en pleine ascension, alors qu’elles amorcent d’autre part la chute la plus totale. L’humanité s’écrie bruyamment « Hosanna », mais cette fois-ci en direction de son bourreau.
Où tout cela va-t-il finir, comment en sommes-nous arrivés là, alors même que Lucifer fut enchaîné il y a plus de 90 ans ? Vous restez devant ces paroles sans comprendre, vous contemplez l’humanité égarée dans sa majeure partie, vous reconnaissez toute cette évolution mal dirigée, et pourtant c’est vous-mêmes à qui la Vérité avait été confiée dans l’intervalle. C’est à vous qu’avait été donnée la possibilité d’influencer le cours des choses par votre intuition et vos pensées.
Ce fut souvent à cause de votre indulgence morale, pleine de bonnes intentions en faveur d’un esprit pacifique, que vous avez témoignée envers tant de choses fausses. À chaque fois que les combattants lumineux ont pu se frayer un passage et que s’amorce visiblement une première épuration dans le terrestre, avec des coups et des difficultés pour ce qui est faux, cela n’a suscité en vous que des inquiétudes, même dans votre cercle le plus étroit, et vous n’avez fait que contrarier les dénouements, dans la croyance de vous engager pour la paix et la liberté d’opinion. Bien grande est votre nostalgie pour la victoire de la Lumière, mais en même temps, il ne faut pas que cela dérange votre sentiment du bon droit, de liberté et de paix. Dès que vous vous sentiez incommodés à cet égard, vous vouliez tout de suite imputer cela à une influence ténébreuse. Qu’à cela s’ajoute une certaine forme de pitié pour tout ce qui est égaré ne fait qu’accroitre l’étendue de votre culpabilité, car si vous aviez fait preuve de miséricorde, vous auriez dirigé vos pensées de manière différente. Combien de choses malsaines n’avez-vous pas tolérées, non seulement à l’intérieur de votre cercle, mais collectivement à échelle mondiale. Ce n’est que là où cela touchait votre personne ou votre vanité que vous étiez prêts à combattre ce qui était faux, mais cette motivation, par sa nature même, servait déjà de ce fait les ténèbres.
Vous voici à présent condamnés à faire en vous-mêmes l’expérience que la société soit conquise par autant de choses étrangères à la Lumière. À l’occasion de la correction jadis nécessaire des usages et coutumes mal compris et imposés par la contrainte, ainsi que de la discrimination des races, on a littéralement jeté l’enfant avec l’eau du bain.
De la même manière, la paix imposée politiquement n’est plus depuis longtemps une paix salubre. Elle constitue une garantie artificielle d’impunité pour les âmes adhérant déjà aux ténèbres. Celles-ci peuvent ainsi donner libre cours à leur nostalgie reconvertie, grâce à la liberté sexuelle, en une existence physique au rythme des pulsions de l’émotion et de l’intellect, moyennant quoi l’énergie dégagée de la conscience encore spirituelle, afflue vers les ténèbres.
Les ténèbres s’assurent ainsi des milliards d’êtres humains en tant que réserves énergétiques. Elles savent qu’elles sont condamnées à disparaître, mais elles peuvent ainsi temporiser pendant des millénaires. Bien entendu, il ne s’agit ici que d’une chronologie terrestre. Cela se passe un peu comme pour l’Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale. Dès 1941-42, il était clair que l’Allemagne ne pouvait pas gagner la guerre. À partir de là, il ne s’agissait plus pour les détenteurs du pouvoir d’obtenir la victoire, mais de faire en sorte que la guerre continue aussi longtemps que possible, car le régime ne pouvait plus se maintenir qu’au travers de la guerre ; il était d’ores et déjà voué à l’échec, une victoire était impossible. Et les ténèbres procèdent de même aujourd’hui.
Il vous incombait de veiller à cela, d’y exercer votre influence et de le dissoudre par la pensée ainsi que par vos paroles et vos actes. Pensiez-vous que la Parole pouvait vous être donnée gratuitement, uniquement pour que vous puissiez vous en délecter pendant de belles heures d’édification, alors même qu’autour de vous, les ténèbres font rage ? Vous avez dans tout cela témoigné plus de respect aux impulsions, aux sentiments et aux lois humaines qu’aux Lois de la Création. Vous croyiez que là où vous vous trouviez en paix, tout ne pouvait être que lumineux. Vous êtes sur Terre pour rattraper et pour réparer ce qui a été négligé par vous pendant des millénaires, et non pour vous chauffer au soleil de la Lumière. Il ne peut y avoir de paix véritable qu’à la suite de l’épuration définitive et de l’ascension, mais jamais dans les bas-fonds des ténèbres, étant donné qu’au milieu d’elles, tout ce qui est lumineux se verra toujours confronté aux attaques perfides des ténèbres.
Ou bien aviez-vous imaginé que la Lumière se débrouillerait bien toute seule, au milieu des ténèbres que vous avez vous-mêmes choisies, pour effacer d’un geste tout ce qui est faux, pour que vous n’ayez plus qu’à attendre dans la paix et la gratitude... Éprouver de la gratitude veut dire « prêter son concours de manière active » et jamais « attendre dans la paresse ». Or, après la défaillance il y a soixante-dix ans, dans laquelle vous étiez tous impliqués, que ce soit depuis l’au-delà ou ici sur Terre, la Force vous a été seulement transmise pour que vous puissiez racheter tout cela. Il n’y a personne parmi vous qui puisse prétendre que tout cela ne le concerne pas étant donné qu’il n’a pas vécu sur Terre à cette époque. D’une manière ou d’une autre, est associé aux événements chacun de ceux qui, de nos jours, ont pu rencontrer la Parole. Cela ne tient pas uniquement au fait que vous soyez des esprits qui cherchent, car cela, vous l’étiez déjà avant votre existence terrestre présente. Chacun pour sa part est rattaché aux événements et responsable aussi, par conséquent.
À moins de faire partie des âmes lucifériennes ou maléfiques, chargées par les ténèbres de tirer parti de la Parole. Et cela, personne, à coup sûr, ne voudra admettre qu’il soit lui-même dans ce cas, encore que cela soit vrai pour certains d’entre vous. Ceux-là se comportent souvent avec une grande prétention au savoir et parfois aussi de façon très agressive et insolente. Ils vont colporter la Parole et La jettent ainsi en plein milieu du bourbier des pensées et des sentiments, mais ils ne vivent visiblement eux-mêmes selon la Parole que dans les choses qui leur conviennent ou dans lesquelles ils peuvent paraître grands, y compris à leurs propres yeux.
Rendez-vous à l’évidence que vous étiez responsables, peu importe que vous ayez vécu sur Terre ou que ce soit depuis l’au-delà. Ce qui ne veut pas dire que vous soyez devenus coupables de trahison, mais vous faisiez partie de l’événement, tout comme les disciples de Jésus étaient impliqués dans Sa mort. S’ils avaient été à leur poste en pensée, bien des choses se seraient déroulées de manière différente. Cependant, pour leur décharge, ils ne connaissaient pas suffisamment bien les Lois et étaient de ce fait négligents, dans la croyance que la Lumière ajusterait tout dans sa puissance. Mais les Lois vous sont à présent familières, et vous pouvez agir en conséquence. C’est pourquoi l’occasion vous a été donnée encore une fois de prendre en main vous-mêmes la préparation nécessaire pour vous sauver, pour que le changement imminent ne doive pas vous déchirer.
La Lumière, pendant des années, avait les yeux tournés ailleurs pour préparer le tout encore une fois. À présent, que Son regard est dirigé à nouveau vers votre Terre, Elle reste interdite face à ce qu’Elle voit. Il arrivera toutefois ce qui doit arriver. Peu importe comment vous vous y êtes préparés.—
L’humanité prise en otage
Aujourd’hui, l’humanité est en quelque sorte prise en otage. L’image ressemble à celle d’une ville assiégée de l’intérieur par des groupes terroristes, pour que la population leur serve d’otages et de bouclier de protection. Ils amènent par la manipulation une partie des habitants à se ranger de leur côté, mais ils ne cherchent qu’à les martyriser et à les réduire en esclavage, dès qu’ils se seront assurés d’eux. Le roi, ayant appris l’histoire, met à présent le siège devant la ville et envoie ses messagers pour préparer le peuple à l’assaut. Mais les êtres humains sont hostiles à leur libération, car ils préfèrent tranquillement fournir des services d’esclaves. Ils considèrent leurs libérateurs comme des fauteurs de trouble. Entretemps, les rues et les maisons sont délabrées, et les mœurs dégradées. Le roi ordonne que celles-ci soient détruites, afin de nettoyer cette souillure au milieu de son royaume, d’autant plus que ses messagers ont été assassinés. Si quelques-uns n’avaient pas imploré sa grâce et si bon nombre d’entre eux n’étaient pas prêts au combat et à la reconstruction, le roi devrait tout simplement abandonner toute la ville à son sort. Et c’est là également l’image de la Terre aujourd’hui. La Lumière est empêchée d’intervenir par les êtres humains. Or, la pression de la Lumière ne peut plus être retenue, à moins qu’elle ne doive se détourner à nouveau.
L’assaut doit toujours être lancé à cause de ce petit nombre. Mais cela ne peut réussir avec le moins de dommages collatéraux possible que si tout a été préparé de l’intérieur pour que l’ennemi soit déjà affaibli en grande partie, ce qui permet que les dommages restent minimes. Ainsi, la ville n’est pas détruite en entier et peut être reconstruite dans un effort commun avec tous les survivants qui ne s’étaient pas ralliés de façon volontaire à l’ennemi.--
Quand on lit et recueille le Message, c’est là est un événement vivant, et combien plus encore lorsqu’on recueille les Paroles de Imanuel. Vous vous tenez par là-même dans la Lumière, mais, plus fortement encore, dans un devoir de responsabilité ; tout comme la femme, qui porte une responsabilité plus élevée aussi de par son genre, de même votre responsabilité est également plus grande du fait d’avoir reçu la Vérité.
Préparez-vous à présent pour être des petites îles de défense par la pensée et de recueillement spirituel. Vous devez servir de guides pour indiquer le chemin et communiquer l’espoir à tous ceux qui ne se sont pas rendus à l’ennemi ou lui ont rendu hommage, lorsque vous serez amenés à vous rencontrer. Prenez à cet effet, au sens voulu de la Lumière, la Force depuis la Vérité ainsi qu’elle vous a toujours été transmise. Prenez-la cependant maintenant en toute conscience pour le service et n’attendez pas, dans la splendeur de votre gloriole, qu’on vous y appelle.
Le moment est désormais venu pour retourner la Force neutre. Vous devez la soustraire aux ténèbres. Or, prenez garde, il ne s’agit pas de remporter une victoire sur Terre ; vous pouvez tranquillement abandonner celle-ci aux ténèbres en beaucoup d’endroits, étant donné que cela sera amené à disparaître de toutes manières. Soustrayez d’abord aux ténèbres la Force et puis ensuite les âmes qui peuvent encore être sauvées. Elles viendront vers vous d’elles-mêmes. Les ténèbres, dans leur désespoir, chercheront à vous trouver et à vous empêtrer dans un combat que vous ne pourrez jamais remporter aussitôt que vous acceptez de vous y impliquer. C’est pourquoi, ne cherchez pas à vouloir accomplir de grandes choses à votre sens en aidant ceux qui se sont eux-mêmes déjà coupés de la Lumière, et de plein gré, et qui ne cherchent plus qu’à profiter de la Force pour eux-mêmes. Ce n’est que par hypocrisie qu’ils chercheront à s’approcher de vous. Soyez vigilants, et vous vous rendrez compte où votre activité est nécessaire et où elle ne fait que porter préjudice.
Voyez les âmes et non leurs corps, lesquels doivent souvent souffrir afin d’aider l’esprit à devenir conscient.
Ce n’est qu’ainsi qu’il est possible, aujourd’hui sur Terre, de remplir ce qui est contenu dans le terme de miséricorde.
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La Terre ne s’est pas convertie vers la Lumière depuis le dernier accomplissement de la Lumière, il y a plus de soixante-dix années. Ceux qui ont reçu le Message pour y participer ont certes reconnu pour la plupart la Vérité en tant que telle, mais non tous les tenants et aboutissants auxquels ils étaient eux aussi liés, et le sont toujours. Il était besoin pour cela de l’intuition libre, indépendante. Il était de leur devoir d’épurer celle-ci des scories du sentiment et du vouloir propre. Or, bien peu sont ceux qui ont accompli cela.
Purifiez-vous à présent des scories du sentiment trompeur et de l’intellect avec sa prétention au mieux-savoir. Car tous les deux vous tiennent sous leur emprise. Ne gaspillez pas pendant ce temps la Force en luttant contre vous-mêmes. Une telle lutte ne ferait que vous distraire et dirigerait mal votre attention. Cela ne vous servira à rien, aussi longtemps qu’un grand nombre de choses inutiles seront considérées par vous comme étant de votre bon droit ou même comme des choses anodines. Cela vous dominera, pour en tirer profit le moment venu. Vous avez alors le sentiment que cela constitue une partie de vous-mêmes. Vous devez cependant vous rendre compte que quelque-chose d’inconnu cherche à vous assujettir. Le problème ne réside pas dans la propension même ou dans le besoin - peu importe qu’il s’agisse d’un penchant, de la pitié ou de la vanité de vouloir accomplir de grandes choses - mais dans votre attitude à leur égard. Cela doit vous paraître malvenu. Vous ne devez pas le nourrir de l’intérieur. Cela doit devenir une gêne qui vous agace. Et cela se desséchera de cette manière. Aussitôt que vous soustrairez la Force aux ténèbres en commençant par vous-mêmes, votre intuition remplira de Lumière l’espace ainsi devenu libre.
C’est pourquoi il est utile de répéter encore une fois la Loi, car elle vous aide à dégager votre intuition des scories.
Moins vous vous estimerez vous-mêmes ayant de la valeur, moins vous vous sentirez éminents, moins vous vous croirez supérieurs, et plus la Force vous pénétrera et brillera à travers vous, ce qui vous conférera une grande puissance – non pas à vous personnellement, mais à votre activité.
En devenant ainsi sans cesse plus forts, votre influence sur tout l’événement mondial s’en augmentera dans la même mesure. Vous serez alors capables sans difficulté non seulement d’identifier les pensées étrangères à la Lumière de milliers (d’êtres humains), mais aussi de les dissoudre. Vous serez ainsi à même de libérer de l’espace pour les pensées lumineuses. Mais vous serez également amenés à repousser des foules entières de serviteurs des ténèbres, non pas parce que vous lutterez contre eux - cela non, mais parce que vous leur couperez l’accès à la Force. Des millions de combattants lumineux seront alors prêts à les précipiter au fin fond des ténèbres.
La Lumière est là. Mais les êtres humains continuent à mal diriger la Force qui émane d’Elle ; pour cette raison, Elle ne peut pas se révéler et déployer ainsi la Force en entier. Cela aurait pour conséquence de faire éclater la planète immédiatement. Cela ne peut se dérouler que d’après la Loi, et cela veut dire que c’est à l’être humain de recueillir la Force, de la transformer et de la transmettre plus loin. Dans la même mesure, la Lumière descendra dans le corps terrestre prévu à cet effet. D’où l’Appel pour Éphèse, qui vous atteint tous à présent avec cet écrit.
Êtes-vous armés pour envoyer votre intuition comme une lance, afin d’exercer encore par là une influence sur l’événement mondial, ou bien la tiédeur vous a-t-elle séduits
grâce à la suave paix apparente de la sagesse intellectuelle, qui, sous le couvert de la
matière dense, vous est proposée comme le bénéfice d’une culture humanitaire hypocrite ?
Une confiance inébranlable en « DIEU » est ce dont vous avez le plus besoin pour cela, au plus profond de vous-mêmes… !
Simon, du 19 au 23 juillet 2017
[traduit de l'allemand]
[1] « Es ist die Rede vom Mitleid ». « Mitleid » = mit leiden = partager ou s’associer à la souffrance (Leid) d‘autrui. « Compassion » a une étymologie similaire (« com- » du latin cum = « ensemble, avec », et « passion » du lat. passio = « souffrance ». Compassion = « partager ou s’associer à la souffrance d’autrui »). Malgré cela, la traduction des termes n’est pas évidente, parce que « compassion » est souvent utilisé en français pour traduire le terme de « Barmherzigkeit », afin d’éluder la connotation religieuse de la notion de « miséricorde » ou de « charité ». L’étymologie de « miséricorde », tout comme « Barmherzigkeit », comporte le terme de « cœur », mais le deuxième élément « misère », laisse un malaise qui n’existe pas dans « Barm-Herzigkeit ». « Sich erbarmen » ne correspond pas simplement à « commisérer » ou « partager sa misère » mais signifie « lui venir en aide, l’amour et la charité au cœur. ». Le malaise causé par la connotation religieuse, en plus de cela, provient du fait que les églises se réclament d’une part de ces qualités d’une façon presqu’exclusive et que, d’autre part, elles ont contribué elles-mêmes à déformer ces notions, qui ont besoin d’être épurées pour regagner leur authenticité. « Barmherzigkeit » est donc à considérer comme une charité et une miséricorde purifiées par l’esprit. [Note du traducteur]
[2] « Barmherzigkeit ». La conférence « La compensation nécessaire », N°15 des Résonances au Message du Graal, révèle cette notion : « Barmherzigkeit ist Geistesgröße, Mitleid Pharisäertum! ». « La charité (miséricorde) est grandeur de l’esprit, la pitié est pharisaïsme ! ». [Note du traducteur]
Avant-propos
Cet écrit vous est spécifiquement destiné. Il faut prévenir tout risque qu’il soit mis en circulation de façon incontrôlée, car le texte peut entraver l’âme immature dans son effort pour parvenir à l’ascension, du fait d’un savoir prématuré sans la base concordante, lequel conduirait à des spéculations sur sa propre origine. C’est là un terrain dangereux, propice aux errements de toute sorte.
En revanche, celui qui, comme par hasard et animé par son désir personnel, a eu la possibilité de recevoir le Message originel, celui-là porte en lui la maturité spirituelle qui constitue une condition nécessaire pour accueillir ce qui est présenté ici.
Le présent écrit aidera l’esprit humain qui y est préparé, déjà ici sur Terre, à parvenir un jour à l'être éternel en tant qu’esprit entier et accompli dans tous ses talents naturels.
Remarque
Il a été nécessaire pour cet écrit de recourir à des passages empruntés aux œuvres Dans la Lumière de la Vérité. Certains extraits seront cités à plusieurs reprises. Il est recommandé au lecteur de consulter d'abord la conférence à laquelle il est fait référence pour lire la citation dans son contexte, et de la relier ensuite avec ce qui est évoqué ici.
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Introduction
Comme chacun sait, l’humanité terrestre se répartit en femme et homme. Or, sur le plan social, on veut ne voir aucune différence en dehors des caractéristiques externes. Ils sont d’abord tous deux des êtres humains sur Terre.
Or, celui qui connaît le livre Dans la Lumière de la Vérité, et tout particulièrement la série Édition de dernière main, sait, bien au contraire, qu’à partir du Spirituel déjà, qui est l'origine de l'être humain, une différence majeure se trouve entre ce qui est masculin et ce qui est féminin en ce qui concerne leur activité respective. De ce fait, toute personne qui s’avoue convaincue de cet enseignement, ne peut concourir à soutenir l'actuelle uniformisation sociale des sexes.
Lisons tout d'abord l'extrait suivant de la conférence Femme et homme :
« La haute essentialité a libéré ou a fait naître de son sein l'esprit, et elle lui offre dans sa grande maison qu'est la Création, la possibilité d'une existence emplie de joie ! » Plus bas, nous lisons dans le contexte :
« Finalement, pour une meilleure compréhension, on peut aussi l'exprimer autrement sans pour cela en déformer le sens véritable : l’immense Essentialité divine, qui englobe tout, s'est scindée en deux parties, une partie active et une partie passive, ou une partie positive et une partie négative. »
Cette scission dans les régions de l'Essentialité divine, telle qu’elle a été décrite par Abdruschin, s’est poursuivie du haut vers le bas au travers de toute la Création. Aussi trouve-ton ce qui suit, dans la conférence Femme et homme :
« C'est ainsi que dans la gradation descendante, la femme humaine de la postcréation, en tant que partie négative, passive, donne corps à l'essentialité plus intuitive, et l'homme, en tant que partie positive, active, donne corps au spirituel plus dense ; ... ».
On doit particulièrement noter que la femme, ici, est qualifiée d’essentielle et l'homme, de spirituel. Le lecteur ne devrait pas passer sur ce fait en le prenant à la légère.
Dans cette même conférence, nous lisons un peu plus loin :
« La femme de la postcréation devait former le pont de l'essentialité vers le spirituel. Le pont depuis cette essentialité de laquelle se dégagea auparavant le spirituel de la Création ! Non point de l'essentialité qui, après le dégagement du dernier reste du spirituel, continua à descendre pour former le pont vers la matière et constituer l'origine de toutes les âmes animales. »
La mention au sujet de la descente de l'essentialité inférieure la plus proche, pour former le pont vers le bas et vers la matérialité, n'est pas sans signification, et il faudra également en tenir compte.
Mais dans un premier temps, nous considérons le spirituel féminin en tant que pont de la haute essentialité vers le spirituel. La féminité devrait, d’après cela, vibrer à la fois dans le spirituel et dans l'essentialité. Il faut pour cela qu’elle soit ancrée dans chacun des deux (genres). --
Alors, que se passe-t-il en effet, au cours de la scission qui est décrite ici, et comment comprendre ce processus à partir duquel, finalement, sont nés la femme et l'homme ?
Cette scission n'est autre que le détachement du spirituel hors de la haute essentialité, auquel s’ensuit le détachement de l'essentialité inférieure la plus proche hors du spirituel, laquelle libère ensuite à son tour le spirituel suivant, et ainsi en va-t-il, de degré en degré, au travers de toute la Création, afin que chaque genre puisse œuvrer vers l'extérieur dans son développement vers le conscient.
Tout dans la Création est en soi spirituel-essentiel, et ce n’est que dans l’activité que réside une différence énorme, raison pour laquelle ce qui est essentiel et ce qui est spirituel doivent se séparer pour devenir conscient. L'essentialité y est passive, ce qui signifie qu'elle maintient la liaison ou l'ancrage dispensateur de Force avec le plan supérieur. Le spirituel, par contre, agit activement en étant constructif dans chaque plan respectif. Cela se poursuit toujours de cette manière, jusqu'à la dissociation qui constitue alors le terme de ce qui est encore le Spirituel. C'est d’elle que naît l'être humain de la Terre. Cette dernière scission ne produit toutefois pas, ainsi que beaucoup voudraient le présumer, le féminin et le masculin séparés, mais le spirituel y est d’abord libéré, tout comme auparavant.
C’est ce processus de séparation qui constitue peut-être le moment le plus important qui soit pour le développement ultérieur de chaque germe d'esprit, car c’est ici qu’il exerce pour la première fois sa volonté libre, et bel et bien dans son désir d'agir passivement ou activement. La partie qui désire agir passivement est munie d’une adjonction provenant de l’essentialité du plan supérieur, ce qui donne naissance au spirituel féminin, tandis que la partie souhaitant œuvrer activement ne retient rien de l’essentialité supérieure et descend un peu plus bas ; c’est à partir d’elle que se développe alors le masculin. Cette résolution première n'intervient qu'après le détachement du spirituel de l'essentialité plus élevée. Cependant, une fois réalisée, cette décision ne peut plus être annulée, et l'activité passive ou bien active, selon le cas, constitue alors la nature prédominante pour le germe d'esprit en question.
Il est de la plus haute importance que seule l'essentialité vibre de façon homogène dans la Volonté divine, puisque c’est là tout simplement la particularité du passif. Le spirituel, par contre, est en devoir de développer une volonté libre et donc active. Mais cette dernière, au fur et à mesure d’un éloignement toujours croissant, recèle le danger de perdre la liaison avec le Haut. Or, grâce au germe d'esprit agissant à présent passivement, la liaison avec l'essentialité est maintenue, si bien que la vibration homogène dans la Volonté divine est préservée au sein de la gradation concernée. C'est ici l’un des traits essentiels qui différencient l'activité passive et active.
Voici, à ce propos, un paragraphe tiré de la conférence L'Essentialité :
« Entre les créatures esprit et entité, il n'existe en soi dans la Création aucune différence de valeur. La différence réside uniquement dans le genre différent et la nécessité ainsi différenciée de leur activité ! L'esprit qui, certes, appartient aussi à la grande essentialité, peut suivre les chemins de son propre choix et agir de façon correspondante dans la Création. Mais l'entité se tient directement dans la pression de la Volonté divine, elle n'a donc pas de possibilité de résolution personnelle ou, ainsi que l'être humain l'exprime, elle n'a pas de libre arbitre personnel. »
Ainsi, avec l’adjonction d'essentialité supérieure, l'esprit agissant de façon passive était non seulement à même de reconnaître la Volonté divine, mais il se tenait sous son influence immédiate. La femme pouvait donc facilement se conformer à la Volonté divine en développant sa libre volonté propre à elle.
Mais au fond, il faut savoir en plus que l'esprit, dans un sens plus général, n’est autre que la Volonté divine ayant pris forme, active dans la Création. L'esprit doit pour cette raison développer une auto-conscience grâce à l'exercice de la libre volonté, afin de la placer activement dans la Volonté divine, ce dont n'a pas besoin l'essentialité puisqu'elle vibre d'ellemême dans la Volonté de Dieu.
Ainsi, nous lisons dans la conférence Esprit de 1928 :
« Dieu est divin, seule sa Volonté est Esprit. Et du fond de cette Volonté vivante naquit l'entourage spirituel qui en est le plus proche, le Paradis avec ses habitants. C'est de ce Paradis, donc de la Volonté divine ayant pris forme que vint l'homme sous l'aspect d'un germe de semence d'esprit, pour entreprendre sa course à travers la Création ultérieure, comme un petit grain de poussière de la Volonté divine. L'être humain est donc à proprement parler porteur de la Volonté divine, par conséquent porteur de l'esprit dans la totalité de la Création matérielle. C'est pour cela que, dans ses actions, il est lié à la pure Volonté primordiale de Dieu, et doit porter l’entière responsabilité si, par suite d'influences extérieures de la matière, il laisse son esprit étouffer sous l’impureté et même, selon les circonstances, l'ensevelir complètement par moments. »
(Les passages soulignés ici manquent dans le Message de dernière main) Et une autre citation extraite de la conférence Esprit :
« L'Esprit est donc la Volonté de Dieu, l'élixir de vie de la Création entière, laquelle doit être pénétrée par lui afin de pouvoir subsister. L'être humain est le porteur partiel de cet esprit qui doit, par l'autoconscience naissante, contribuer à l'élévation et à l'évolution continue de la Création entière. Mais pour cela, il doit aussi apprendre à employer correctement les forces de la nature et à les utiliser pour le progrès de l'ensemble. »
L’esprit, dans son parcours vers l’auto-conscience, est donc destiné à être porteur de la Volonté divine, pour contribuer de manière active à l’élévation de la Création entière. Il faut, pour accomplir cela, deux esprits de nature différente – l’un se tenant en liaison continue avec la Volonté divine et agissant par là-même de manière passive, et l’autre, pour la porter à exécution de manière active. Et c’est ainsi que tout s’enchaîne harmonieusement, de plan en plan, en se poursuivant vers le bas. En tout lieu, le passif est ancré dans l’essentialité afin de transmettre la Volonté divine vers le spirituel actif, qui l’emploie pour la construction.
Toutefois, à l’échelon des êtres humains de la Terre, il se produit une perturbation sensible.
À cet égard, nous lisons dans la conférence Femme et Homme du Message :
« La femme de la postcréation, malgré son adjonction d'essentialité, pouvait ainsi chuter parce que, en tant que dernière de son genre, elle est la plus éloignée de la proximité de Dieu ! Mais, en retour, elle possédait en elle, dans cette partie de l'essentialité plus élevée, un ancrage solide auquel elle pouvait se tenir et auquel elle se serait tenue en effet, si seulement cela avait été le vouloir sincère de la femme.
Mais, en elle, l’élément spirituel plus grossier le voulait autrement. »
S'il est dit « ...en elle, l’élément spirituel plus grossier le voulait autrement... », cela signifie que non seulement elle a manqué d’écouter pour connaître la Volonté divine contenue dans l'adjonction essentielle, mais qu'elle s'est même consciemment détournée de la Volonté divine dans la maturation de sa libre volonté.
L'humanité, jusqu'à aujourd'hui, n'a pas pris conscience de la pleine portée des conséquences qui découlent du drame décrit dans cette dernière citation. Même le lecteur du Message n'a pas saisi toute la portée, ni, en particulier, ce qui devait résulter en ultime conséquence, et ce qui n'avait à aucun moment été prévu par la Lumière.
Dans cet écrit, le voile doit être levé à ce sujet, car il est indispensable en vue de la préservation ultérieure de la postcréation que, au moins chez un petit cercle d'humains de la Terre, la connaissance effective de ces rapports puisse entrer dans la conscience spirituelle, tandis que le Jugement sur Terre approche de son point culminant. Ainsi, dans le cas de cet Appel, il ne s’agit donc pas, au premier plan, de parvenir à une compréhension, mais avant tout de l’accueillir. Beaucoup de ce que l'intellect ne comprend pas sera néanmoins élaboré par l'esprit.--
Mais il convient d’abord ici de consacrer encore quelques remarques au parcours de Lucifer, étant donné qu’il est celui qui avait bel et bien déclenché tout le drame, et que, sans connaître aussi son chemin dans les grandes lignes, vous ne pourrez jamais saisir tout le tableau de la chute de l'être humain ; et cela est pourtant nécessaire, afin de pouvoir faire demi-tour sur ce chemin.--
Au moment de son entrée dans le Royaume du spirituel-primordial, Lucifer, étant personnel, fut entouré d’une enveloppe spirituelle-primordiale tout comme Parzival, car ce n’est qu’à l’aide de celle-ci qu’il pouvait, venant du Divin-essentiel, développer une volonté libre, ce qu’il devait faire à juste titre, afin de pouvoir en donner l’exemple au genre spirituel humain, car ce genre spirituel, en tant que dernier de son espèce, était situé très loin de la Volonté divine. Pour cette raison, Lucifer devait se tenir aux côtés de ces germes d’esprit, pour leur prêter secours dans le développement d’une auto-conscience, également au moyen de l’intellect. Or, c’est au moyen de ce même intellect qu’il fit alors de la volonté libre un vouloir arbitraire. Il le fit parce qu’il estima que le genre issu de la scission finale était indigne de se conformer à la Volonté divine dans son évolution vers l’auto-conscience, et c’est là ce qu’il voulait prouver. En fait, ce qui le préoccupait réellement, c’était d’éliminer ce qui, de son point de vue, était inutilisable.
Toujours est-il que ce vouloir l’entraîna toujours plus bas. Il perdit son ancrage dans la Volonté divine et, ce faisant, devint l’esprit le plus fort dans la Création, avec un vouloir propre arbitraire, coupé de Dieu. Il fut ainsi le grand préfigurateur de l’acte de ne pas placer la volonté libre dans la Volonté divine, et de suivre au lieu de cela sa propre voie, dans la prétention à mieux-savoir. Mû par cette attitude, il a parcouru ensuite l’ensemble de tous les plans, du plus haut jusqu’au plus bas. Il a été capable de cette manière de rallier son armée, étant donné que, quoiqu’il n’aurait jamais pu exercer une contrainte, il pouvait malgré cela influencer ce qui était d’ordre spirituel-primordial ainsi que spirituel. Tout ce qui succombait devant lui devait en conséquence s’abaisser avec lui, du fait de s’être placé au-dessus de la Volonté divine au même titre. Et c’est ainsi même qu’Amfortas a pu en arriver un jour à prêter l’oreille à ces courants. Mais la Terre également n’a pu s’abaisser qu’en obéissant à cette même loi, ce qui entraîna des changements graves.
Lucifer n’a, certes, jamais pu contraindre ce qui était d’ordre spirituel, puisque celui-ci avait à tout moment le libre choix, mais en ce qui concerne l’essentialité, il a réussi dans une certaine mesure à lui imposer sa volonté, et elle a dû par conséquent former certaines choses d’après ses desseins, étant donné qu’il s’interposait entre l’essentialité et la Volonté de Dieu. Il a de ce fait amené les bâtisseurs de l’essentialité à former mainte chose laide et disharmonieuse. Il est vrai que sa descente lui laissait suffisamment de temps pour utiliser à son profit la substance originelle propre aux différentes sphères ou plans.
Mais dans le château-fort du Walhalla, l’essentialité lui fit face alors, et son influence ne réussit pas à y pénétrer. De grands combats s’ensuivirent. Ce n’est que lorsque Lucifer ne pouvait plus se maintenir non plus à la hauteur de ces plans, que l’essentialité a pu enfin reprendre souffle. Cette influence ténébreuse a donc été unique dans la Création et n’a subsisté que pendant le temps qu’il a fallu à Lucifer pour aboutir à son lieu de séjour actuel. Il ne peut plus aujourd’hui exercer son pouvoir en dehors de la postcréation.
Entre-temps, toute influence du spirituel obscurci dans l’intervalle sur une partie de l’essentialité a également été déjouée à nouveau. Ceci n’est d’ailleurs qu’une suite naturelle des lois, étant donné que le spirituel n’a d’influence que sur l’essentialité qui se trouve endessous de lui dans la Création. Ainsi, lorsque l’esprit descend plus bas, il arrive un moment où l’essentialité en question se tient au-dessus du spirituel qui s’abaisse, et le spirituel désormais obscurci perd par là-même son ascendant sur l’essentialité jusque-là située plus bas. Ce qui est d’ailleurs le cas pour Lucifer également. C’est pourquoi, seule la matière subtile formée par lui-même et ses aides lui est encore soumise, ce qui inclut en particulier l’intellect d’aujourd’hui. Lucifer et les ténèbres ne peuvent donc effectivement plus que séduire. Par contre, là où ils sont appelés par un quelconque désir ou besoin bas, qui, comme (c’est le cas de) tout vice, attire spontanément ce qui est ténébreux, ils peuvent de ce fait exercer une influence, ce qui se traduit notamment dans le besoin de se faire valoir.
De ce fait, Lucifer continue à se servir de l’intellect et du sentiment en tant que son arme la plus puissante, tout en étant personnellement enchaîné. Lui-même avait jadis encouragé l’esprit actif à transformer l’intellect dans le sens luciférien et incité le genre féminin à couper son sentiment de l’intuition, de sorte qu’il a gagné un pont d’accès assuré vers l’être humain, car il savait très exactement ce qui devait l’attendre infailliblement – à savoir son enchaînement – et faisait donc ses projets longtemps à l’avance. De cette manière, il peut continuer à utiliser l’intellect en tant qu’adversaire de la Volonté divine, et par là-même pour la perte de ceux qui lui succombent. Aujourd’hui, autant la femme que l’homme sont au même titre victimes du sentiment et de l’intellect, il n’y a là plus de différence entre les sexes.--J’aimerais à présent donner une indication pour aider à stimuler la capacité intuitive :
Celui qui connaît l’histoire du « Seigneur des Anneaux » y trouve un reflet des grands événements qui se sont déroulés jadis entre les plans de Walhalla et les mondes de la matière, puisqu’ils étaient encore étroitement liés autrefois. L’anneau dont il est question chez Tolkien symbolise l’intellect. Il y est dit qu’il a été formé ‘pour les asservir tous’. Dans le roman de Tolkien, les entités essentielles luttent encore côte à côte avec les hommes. Mais l’anneau exerce son influence sur tous ceux qui l’approchent ; il procure un grand prestige à son porteur, et nombreux sont les hommes qui succombent à son pouvoir. Cependant, tout homme qui cherche à en tirer parti se voit au bout du compte livré au jugement par son action. Sans cet anneau, le maître de Mordor (Lucifer) ne possède aucune influence, et c’est pourquoi des êtres humains lumineux et des essentiels s’allient pour le détruire à nouveau à l’endroit même où il avait été jadis formé.
C’est là l’image fidèle de l’événement fin-matériel et essentiel d’antan. Il est aisé de ressentir cela pour tout un chacun qui connaît cette histoire. Tolkien avait été impressionné depuis le Walhalla et condensa cela dans un conte. Nous trouvons aujourd’hui davantage de vérité dans les contes et les légendes que dans toutes les recherches scientifiques. Cela ne dépend que de l’être humain de ressentir celle-ci dans l’intuition.
C’est pourquoi les personnes mystérieusement interpellées par ces histoires, et capables en même temps de faire la part entre la vérité et l’imaginaire, sont également des esprits qui maintiennent encore éveillée dans leur intuition une part vivante. C’est la raison pour laquelle des tels événements sont transmis à l’être humain – et RÉVEIL DES TEMPS PASSÉS et RÉSONANCES DES MILLÉNAIRES ENFUIS n’ont pas été rédigés en vain.
Les mots « Il était une fois… ! » témoignent de ce phénomène et sont de nature à raviver l’esprit.
Dans le même contexte, il convient de noter que certaines indications des conférences qui sont aujourd’hui les Exhortations ont un effet semblable, car elles dénotent que quelque chose a eu lieu déjà dans le passé, et touchent de cette manière l’esprit qui est encore sensible. Pourtant, du fait d’avoir isolé les 22 conférences dans les Exhortations, cet inestimable effet d’étincelle enflammant l’intuition a été éludé. Ce n’est pas sans raison que Abdruschin les avait placées au début de son Message pour l’Édition de dernière main. Sa volonté n’a pas été de les tenir isolément à la disposition de ceux uniquement qui sont scellés, et cela d’autant moins qu’il n’avait pas prévu la possibilité d’une scellée sur la base du Message de dernière main. Cela est également mis en évidence par le fait que, dans la première conférence, aujourd’hui Connaissance, il a ôté la scellée et ne l’a mentionnée que dans le Message originel dans la conférence La sainte Parole. Il ressort clairement de ceci que le Message originel, au fond, aurait dû remplir l’usage pour lequel on réserve aujourd’hui les Exhortations.
C’étaient les responsables après son décès terrestre qui se plièrent à la logique de l’intellect, car ils croyaient qu’il n’était pas possible d’évoquer au début des choses qui ne sont tout de même élucidées que beaucoup plus loin. Celui qui argumente ainsi est encore très loin de pouvoir se rendre compte de comment travaille l’intuition, et se tient lui-même sans exception sur les gradins de l’intellect, qui ne peut pas faire autrement que de classer tout événement en passé, présent et futur, pour pouvoir se démêler lui-même dans le temps. Pour l’intuition, par contre, une telle notion du temps n’existe pas ; elle ne connaît que le « maintenant », qui est « éternel ».
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Ainsi est-il arrivé, il y a très, très longtemps, que dans sa libre volonté, le spirituel dans tous les plans était pendant un certain temps devant le choix de suivre à son gré ou bien la nostalgie de la Volonté de Dieu, ou bien la volonté séductrice de Lucifer. Goûter aux fruits de l’arbre de la connaissance n’est rien d’autre que de mettre sa volonté libre au diapason du vouloir de Lucifer. Ce choix ne subsistait plus, postérieurement, que dans la postcréation. Là également, la volonté de Lucifer est entre-temps devenue caduque, mais l’être humain, pourtant, continue de façon quasiment obstinée à s’y attacher de son plein gré. L’intellect accouplé au sentiment humain continue à assurer le pont vers Lucifer, et les deux tiers de l’humanité développent leur conscience à partir de là. Ils continuent à porter son vouloir dans la postcréation, et même les questions religieuses ne font pas exception à cet égard.
Puis vint la Lumière sur la Terre pour apporter le salut, même encore à l’endroit qui était déjà tombé sous le règne des ténèbres !
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Le Message du Graal dans les années 1923 et 1941
Avant d’en arriver au sujet principal de l’activité active et passive, regardons d’abord de plus près les différentes déclarations qui se trouvent dans le Message.
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Non pas tous les lecteurs du Message, mais tous ceux qui persistent sérieusement dans leur recherche, seront un jour amenés à rencontrer le livre qui fut distribué encore du vivant de Abdruschin. Il s’agit de l’Œuvre d’origine – le Message du Graal.
Avec cette œuvre, les lecteurs, dès que qu’ils la liront en comparaison avec celle qui leur était connue jusque-là, se verront confrontés à des obstacles en apparence insurmontables. C’est particulièrement vrai pour les explications qui touchent à la naissance de la femme et de l’homme.
Ainsi, dans le Message de dernière main (rédigé dans les années 1939 à 1941), il est précisé dans la conférence Sexes :
« Or, ce qui est pour cela décisif, c’est le genre d’activité du germe d’esprit. C’est-à-dire, dans quel sens il s’efforce de développer de préférence les capacités qu’il possède, pendant son chemin vers le conscient : soit positivement, selon un genre vigoureux et plein d’entrain, soit négativement, selon un genre silencieusement conservateur. Vers où l’entraîne son aspiration principale. Et c’est par l’activité qu’il exerce à présent – ne dût-elle débuter que par un désir intense qui s’augmente en impulsion prononcée – que s’engendre la forme.
Le positif engendre la forme masculine, le négatif la forme féminine. Dès lors, le masculin et le féminin se manifestent déjà extérieurement, par la forme. Les deux manières expriment définitivement par la forme le genre de leur activité qu’elles ont choisi ou désiré. Ces désirs ne sont en réalité à l’origine que l’expression de la nature proprement dite des germes d’esprit en question, c’est-à-dire négative ou positive. »
Or, dans la conférence d’origine, parue en 1928 et reprise dans le Message en 1931, il est écrit tout au contraire la chose suivante :
« Or, ce qui est pour cela décisif, c’est le genre de l’activité du germe d’esprit. C’est-à-dire dans quel sens il s’efforce de développer de préférence les capacités qu’il possède, pendant son chemin vers le conscient : soit positivement, selon un genre vigoureux et plein d’entrain, soit négativement, selon un genre silencieusement conservateur. Vers où l’entraîne son aspiration principale.
Il peut agir de l’une ou de l’autre manière, d’après son origine, puisque tout germe d’esprit porte en lui les capacités intégrales . Il est en lui-même parfaitement arrondi. C’est de lui que dépend ce qu’il en développera. C’est par cette activité, ne dût-elle débuter que par un désir intense qui s’augmente en impulsion prononcée, que s’engendre la forme. Le positif engendre la forme masculine, le négatif la forme féminine. Dès lors, le masculin et le féminin se manifestent déjà extérieurement, par la forme. Les deux manières expriment définitivement par la forme le genre de leur activité qu’elles ont choisi ou désiré. »
Le texte souligné manque à chaque fois dans l’autre version. La chose remarquable est que ces parties des textes donnent précisément à chaque fois à la conférence entière un sens pour ainsi dire contraire.
Mais lisons plus loin, dans la même conférence du Message de dernière main…
« Il peut donc parfois arriver qu’un esprit humain parcoure ses différentes vies terrestres, tantôt dans un corps masculin, tantôt dans un corps féminin, au fur et à mesure que se modifie sa disposition intérieure. Mais il s’agit alors d’un état qui n’est pas naturel et résulte d’une déviation forcée et délibérée. »
Dans la version d’origine, il est précisé, au contraire de cela :
« Voilà pourquoi un esprit humain parcourt très souvent ses vies terrestres alternativement dans des corps masculins ou dans des corps féminins, selon les changements de sa disposition intérieure. Et ceci est nécessaire, afin que toutes les capacités ou facultés du germe d’esprit arrivent peu à peu à se développer.
J’ai déjà dit que la prédominance de l’activité volontaire intervenait pour l’engendrement de la forme, parce que l’activité du germe d’esprit n’est pas tout à fait positive ni tout à fait négative. »
Ce qui vient d’être cité laisserait supposer que jamais cela n’a pu naître de la même plume. Ces affirmations paraissent bien trop contradictoires. Il n’est pas étonnant dès lors que beaucoup partent du principe que l’une des versions serait une contrefaçon. On se livre à des litiges pour déterminer laquelle des deux affirmations est enfin celle qui est valable, car personne ne veut croire que l’auteur ait pu faire un retour tout aussi considérable sur sa première conviction, d’autant plus qu’Il puisait vraiment à même la Vérité, et celle-ci n’a pas pu être différente en 1923 de ce qu’elle était en 1941, car, c’est l’auteur même qui nous l’a dit, la Vérité est éternelle et immuable.
Celui qui, à l’inverse, veut reconnaître dans les deux œuvres le même auteur, ne pourra pas dénier l’existence de ces affirmations contraires, en dépit de tous ses efforts. C’est pour celamême qu’on cherche régulièrement à invoquer ces incompatibilités pour prouver que l’Édition de dernière main n’aurait pas été rédigée par l’auteur, mais qu’elle aurait été introduite par une autre main après sa disparition. On procède également aux conjectures les plus extravagantes, allant même jusqu’à supposer qu’on aurait cherché, de la part de l’administration du Graal, à prévenir grâce à ce changement les relations entre partenaires de même sexe sur Terre.
Or, ce qui est surprenant, c’est que ce nouveau point de vue différent au sujet des sexes a déjà été communiqué par Abdruschin de son vivant : entre 1931 et 1934 il avait rédigé une conférence intitulée Âmes déformées qui y était consacrée. Rien que le titre semble déjà se trouver en contradiction par rapport à l’extrait cité ci-dessus de la conférence Sexes du Message originel. Car, on se demande bien comment une âme pourrait être déformée, compte tenu de la déclaration suivante :
« Et ceci est nécessaire, afin que toutes les capacités ou facultés du germe d’esprit arrivent peu à peu à se développer.
J’ai déjà dit que la prédominance de l’activité volontaire intervenait pour l’engendrement de la forme, parce que l’activité du germe d’esprit n’est pas tout à fait positive ni tout à fait négative. » Ou encore :
« Il peut agir de l’une ou de l’autre manière, d’après son origine, puisque tout germe d’esprit porte en lui les capacités intégrales. Il est en lui-même parfaitement arrondi. C’est de lui que dépend ce qu’il en développera. »
Ici, Abdruschin écrit qu’un germe d’esprit n’agira pas de manière tout à fait positive (masculin) ni tout à fait négative (féminin), et qu’il lui est nécessaire de passer par l’expérience des deux. C’était en 1928.
En 1931-1934, au contraire, et donc quelques années plus tard, dans les Résonances à son Message, il écrira dans la conférence Femme et homme :
« À présent, vous allez bien évidemment vous demander comment il peut se faire que mainte âme humaine puisse alternativement s’incarner sur terre une fois en tant que femme et une autre fois en tant qu’homme. La solution n’est pas aussi difficile que vous le pensez, car une femme authentique sous tous rapports ne se trouvera jamais dans la situation d’être obligée de s’incarner en tant qu’homme dans la matière dense. »
Il semble effectivement que cela ne va pas ensemble, car, comme il a déjà été mentionné, l’auteur avait écrit quelques années auparavant :
« Voilà pourquoi un esprit humain parcourt très souvent ses vies terrestres alternativement dans des corps masculins ou dans des corps féminins, selon les changements de sa disposition intérieure. Et ceci est nécessaire , afin que toutes les capacités ou facultés du germe d’esprit arrivent peu à peu à se développer. »
Malgré toutes les questions de comment cela a été possible, une chose au moins devient claire : l’incompatibilité qui est en cause n’existe point entre le Message de dernière main de 1939-1941 et le Message d’origine de 1924-1931, mais elle se retrouve déjà dans les conférences rédigées par Abdruschin lui-même dès les années 1931 à 1937, qu’Il avait rattachées en tant que Résonances à son Message conclu en 1931.
De ce fait, l’allégation selon laquelle ces contradictions seraient la preuve d’une falsification ou que des parties du Message de dernière main auraient subi des changements par des tiers, ne serait désormais plus soutenable, étant donné que la présentation dissemblable se retrouve déjà dans les Résonances au Message originel.
Les Résonances, comme on le sait, ont été également reprises en grande partie dans le Message de dernière main, tout comme la totalité des conférences contenues aujourd’hui dans les Exhortations ont également été tirées des Résonances. Si, depuis peu, on cherche à soutenir que seul le Message du Graal paru en 1931 serait de la main de Abdruschin et que même les Résonances ne le seraient déjà plus, cela signifierait également alors, en conclusion l’inverse, que l’ensemble des 22 conférences aujourd’hui regroupées dans les Exhortations, aussi bien que plus de 50 % du Message de dernière main, et notamment les conférences des plans spirituels-primordiaux, seraient des contrefaçons. Une affirmation absurde et même grotesque, car cela reviendrait à priver l’humanité de l’aide la plus puissante, étant donné que c’est seulement après 1931 que Abdruschin se tenait sous l’influence de Imanuel (après que Lucifer ait été enchaîné par lui) et que toutes les conférences en question ne sont nées que pendant les années 1931 à 1937. Et pourtant, certains voudraient s’en autoriser pour donner une justification à leur prétention butée de vouloir avoir raison. Ils ne sont pas différents des églises qui s'obstinent à dire que le Christ serait ressuscité de façon corporelle.
Par conséquent, il ne nous reste qu’à constater que Abdruschin décrit en réalité deux processus différents.
Évidemment, cela pose des énigmes au lecteur – énigmes qui ne pourront jamais être élucidées par l’intellect humain, à moins de recourir aux théories les plus invraisemblables qui amènent alors nécessairement à conclure que l’une des deux œuvres, du moins en partie, ne serait pas attribuable à Abdruschin.
Ainsi, le lecteur se retrouve effectivement devant la question, soit de rejeter l’une des œuvres en épousant de ce fait la logique de l’intellect, ou bien de laisser des lacunes en y suppléant par la foi aveugle. Cependant, nous avons appris de l’auteur lui-même que nous ne devons laisser des lacunes nulle part, et il en est bien ainsi, car il s’agit à présent de combler ces lacunes. Néanmoins, ces lacunes ne seront en aucun cas comblées par l’intellect, bien que la suite logique des événements doive également devenir claire pour lui, à partir du moment où il est capable de la retracer.
Mais regardons tout d’abord autre chose encore.
Au sujet du sexe, Abdruschin a posé une autre énigme encore à l’humanité, qui est encore plus grande – une chose dont bien peu de lecteurs semblent avoir été frappés jusque-là, ou que l’on ignore tout simplement à la lecture. Néanmoins c’est là précisément que se cache la clé, une clé qu’aurait dû trouver d’ailleurs tout un chacun qui cherche sincèrement, au lieu de croire aveuglément ou de courir après les prétendus détenteurs du savoir.
Ainsi, nous lisons dans la conférence Sexes du Message :
« Qu’est-ce qu’un sexe? Le germe d’esprit à sa sortie du Royaume spirituel est insexué. Il ne se produit non plus aucune scission, comme on l’admet souvent. Les scissions sont des exceptions particulières dont je parlerai à la fin de cette étude. Au fond, un germe d’esprit demeure toujours une entité fermée en soi. »
La partie soulignée se trouve uniquement dans le Message originel.
Et pourtant, voici ce qu’il est dit dans la conférence Âmes déformées :
« L’être humain lui-même, par exemple, n’est pas un genre déterminé, mais seulement une scission qui porte en soi le désir de jonction. »
De plus, voici le texte que nous découvrons dans le Message de dernière main, dans la conférence La création de l’homme. Ce qui est étonnant, c’est que dans la même conférence du Message originel, tout ce passage fait entièrement défaut, et (qu’)il a donc, de toute évidence, été rajouté par l’auteur entre 1939 et 1941 seulement.
« L’homme en tant que tel se tenait seul et employa d’abord, en grandissant, de préférence ses intuitions plus rêches, plus austères pour sa subsistance, ce qui écarta ses intuitions plus délicates et les isola de plus en plus, jusqu’à ce que, en tant que la partie plus tendre de l’homme spirituel, elles s’en dissocient complètement.
Cette deuxième partie maintenant, pour éviter qu’elle ne demeure impuissante dans les plans de matière grossière où elle était absolument nécessaire en première ligne en vue de leur élévation, fut incarnée dans un deuxième réceptacle de sexe féminin, conformément à sa délicatesse, tandis que les intuitions plus rêches demeuraient en propre à l’homme, plus fort dans la matière grossière. Ce processus s’accomplit en parfaite conformité avec les lois du monde de matière subtile, dans lequel tout revêt aussitôt la forme qui correspond, ce qui est délicat et faible engendrant les formes féminines, ce qui est rigoureux et fort celles masculines. »---
Plus loin, nous lisons alors dans la conférence Âmes déformées :
« C’est ainsi que l’esprit féminin et l’esprit masculin ne sont à chaque fois qu'une scission d’un genre qui, cherchant une jonction, tendent l’un vers l’autre conformément aux Lois ; ils ne sont, par conséquent, que des particules (ou : fragments) qui, même par leur union, ne forment à nouveau qu’une partie du genre spirituel proprement dit ! »
Est-ce que, dans la conférence Sexes, nous ne venions pas de lire, pourtant, la chose suivante ?
« Qu’est-ce qu’un sexe? Le germe d’esprit, à sa sortie du Royaume spirituel, est insexué. Il ne se produit non plus aucune scission, comme on le pense souvent. »
C’est ici, au plus tard, que la question doit se poser au lecteur à savoir ce qui a bien pu arriver entre l’année 1925 – année où la conférence originelle La création de l’homme a vu le jour, ou 1928 – qui a vu naître la conférence originelle Sexes, et les années 1931 à 1937 – années au cours desquelles les conférences Âmes déformées et Femme et homme ont été rédigées, pour que Abdruschin change ses indications de façon quasiment contradictoire ?
L’intellect ne sera jamais à même de résoudre cette question, étant donné qu’il a suscité luimême cette contradiction et qu’il y reste accroché. Seul un regard depuis un point de vue spirituel plus élevé peut révéler ce qui s’est réellement produit ici, et seul l’être humain capable de suivre dans l’intuition les péripéties d’un développement, réussira également à le voir, même si cela reste d’abord fermé pour l’intellect. C’est pourquoi, en ce qui concerne la solution, vous ne pourrez que la suivre logiquement par votre intellect, mais votre esprit doit pouvoir la reconnaître.
C’est pour ce faire que j’invite à présent le lecteur à me suivre.
* * * * *
Seule l’intuition vivante pourra sonder la vérité
Quand il vous aura été permis, dans ce qui suivra au cours de cet écrit, de jeter un regard dans les rapports de matière fine et spirituels, vous serez alors bientôt à même de voir ce qui s’est passé. Votre intellect ne sèmera plus alors le doute pour dérouter votre âme quand il s’agit de saisir les œuvres différentes Dans la Lumière de la Vérité, dans leur ensemble.
Sachez que le Message du Graal s’élève comme un formidable accord harmonieux. Ce dernier a été formé dans le terrestre pour constituer trois symphonies aux sonorités des plus délicates jusqu’aux plus bouleversantes. La première œuvre fut créée en 1931, avec pour but d’appeler un peuple et de faire renaître l’âme de celui-ci. Par la deuxième œuvre, son Porteur, à présent en tant que Imanuel, fit résonner encore une fois au plus profond d’eux-mêmes tous les esprits arrivés entre-temps, d’où le titre Résonances. C’est là ce qui se passa entre 1931 et 1937.
Par la troisième œuvre, l’auteur reprit des éléments issus des deux premières, et les unit pour en former un nouvel appel saisissant, qui devait cependant cette fois être adressé à l’humanité entière, afin d’atteindre toutes les âmes sans défense qui continuaient à errer dans le monde extérieur sur un terrain instable, car la Lumière s’était déjà retirée à nouveau, et la Terre se retrouvait dans l’obscurité. Le peuple qui avait dû se tenir prêt s'est révélé incapable dans sa majeure partie, car il aurait été de son devoir de faire rayonner la Parole à travers le monde. Une nouvelle œuvre devait à présent permettre d’assurer que la Parole devienne accessible à tous les êtres humains qui en avaient l’aspiration ardente. Cela se passa entre 1939 et 1941.
Les deux œuvres premières, par contre, demeuraient inchangées, car elles forment la Parole de Imanuel dirigée vers tous les esprits humains au sens plein. Ce ne sont que ces deux œuvres qui montrent au voyageur spirituel dans la postcréation son chemin vers l’origine, de sorte qu’il soit à même d’accueillir les paroles universelles…
Que la Lumière soit !
Au commencement était la Parole !
Et la Parole était avec Dieu ! Et Dieu est la Parole.
Souviens-toi d’où tu es tombé !
…car ces paroles comportent la vérité entière, et c’est tout ce que l’esprit doit pouvoir ressentir pour pouvoir s’élever. Aussi, gardez l’image devant votre œil intérieur en vous absorbant à présent dans cet écrit.---
Plus d’une chose, dans le texte qui va suivre, vous paraîtra étonnante. Cependant, en y regardant de près, vous vous demanderez pourquoi vous n’avez pas découvert cela par vousmêmes – car pour celui qui connaît l’œuvre dans sa totalité, la réponse devrait se révéler d’elle-même, si l’intellect et le sentiment ne s’érigent pas devant comme une barrière pour que, de la conséquence d'avoir reconnu, ils n'en fassent une contradiction. C’est pourquoi, libres de tout avis préconçu, accueillez (dans la simplicité), ce qui vous est montré ici.
* * * * *
« Femme et homme » n’est pas égal à « Homme et femme »
Le titre choisi ici peut déjà entrouvrir les portes vers l’intuition qui laissent deviner...
Abdruschin écrit dans la conférence Sexes :
« Le germe d’esprit à sa sortie du Royaume spirituel est insexué. »
Cela veut dire que le spirituel humain, qui se détacha du spirituel-essentiel plus élevé pour développer un être conscient à une plus grande distance, ne peut d’abord être affecté ni au masculin ni au féminin. Il porte toutefois en lui les deux prédispositions sans restrictions.
Lorsque plus loin, dans la conférence Femme et homme, Abdruschin écrit…
« La partie passive ou négative est la partie plus fine, la partie plus sensible, plus douce ; la partie active ou positive est la partie plus dense, pas aussi sensible !
Mais la partie plus sensible, donc la partie passive, est néanmoins la plus forte et prépondérante en tout, qui exerce en réalité un rôle de guide. »
… il ne faut pas entendre alors par cette « partie passive » la femme terrestre, comme beaucoup voudraient le croire, mais l’essentialité plus élevée, car ce n’est que grâce à elle que cette femme devient capable d’agir passivement, et par là-même d’être plus sensible. Tout comme, par la partie « active », il ne faut pas non plus entendre l’homme, de prime abord, mais le spirituel en tant que tel, et plus précisément, le spirituel tel qu’il s’est dégagé de l’essentialité plus élevée. Cette indication ne concerne pas, par conséquent, la différence entre homme et femme, mais le mode d’action différent entre le spirituel (actif) et l’essentiel (passif), qui se dégagent néanmoins à chaque fois l’un de l’autre, tour à tour. Ce processus important de la séparation s’initia déjà bien loin au-dessus de la Création.
L’origine se trouve au plus haut de la sphère divine et commence par Élisabeth, la forme la plus pure de l’Amour divin-essentiel (Jésus étant l’Amour de Dieu inessentiel). Élisabeth, ayant son origine dans le Divin-Inessentiel, est néanmoins elle-même divine-essentielle. Elle se dégagea de la Volonté de Dieu inessentielle Imanuel et devint ainsi la première irradiation personnifiée du genre divin-essentiel – la plus pure féminité portant en elle la conscience personnelle du « moi ». Elle forme non seulement le pont vers les Anciens dans le manoir du Graal divin, mais également vers la figure première de la Volonté de Dieu ayant pris forme dans la Création originelle, Parzival. C’est pourquoi il l’appelle Mère. Ce n’est que grâce à elle, dans son office de médiatrice, que Parzival a pu naître dans la Création originelle en tant que toute première personnification active de la Volonté de Dieu. C’est ici que nous nous trouvons pour la première fois face à la loi par laquelle la Volonté et l’Amour sont scindées dans leur progression vers le bas, pour y agir alors en s’engrenant l’un dans l’autre jusque dans les plans les plus bas.
C’est à partir de là que la loi de scission (ou : de séparation) commence à se propager à travers la Création entière, seulement, ses effets adoptent une forme différente selon les gradations, et prennent aussi un autre nom. C’est également pourquoi on les connaît sous des désignations différentes telles que la volonté et l’amour, le spirituel et l’essentiel, l’actif et le passif, le positif et le négatif, le masculin et le féminin.
Dans la conférence Femme et homme, (nous) lisons à ce sujet :
« Ainsi, vous voyez se dérouler devant vous la grande image de haut en bas, et il n’est plus difficile de comprendre que les conséquences ultérieures dans la Création se répètent toujours tout naturellement de la même manière et que, finalement, elles doivent également être transposées aux séparations des esprits humains dans la Création postérieure, séparations qui sont l’effet d’une Loi uniforme qui pénètre la Création entière. Elle est seulement dénommée autrement dans les différents plans et dans les différents stades de refroidissement.
Ainsi, dans la gradation descendante, la femme humaine de la Création postérieure, en tant que partie négative, passive, incarne l’essentialité plus intuitive, et l’homme, en tant que partie positive, active, incarne l’élément plus dense du spirituel ; car la séparation, une fois instaurée, continue à se répéter constamment et toujours plus loin dans les parties déjà séparées, de sorte que l’on peut dire : la Création entière ne se compose, à vrai dire, que de séparations ! »
Cela démontre clairement, encore une fois, que toute la Création est constituée de scissions ou de séparations.
Pourtant, à un moment donné, les scissions doivent également arriver à leur terme – là précisément, où les derniers restes du spirituel prennent encore naissance du spirituelessentiel en tant que genre en soi, car après cela commence le genre de la seule essentialité. Ce terme est constitué par l’esprit humain de la Terre. La transition est ici malgré cela encore très progressive, car même la seule essentialité présente encore au commencement des traces du spirituel en quelque sorte, ce qui se reconnaît à la première forme. Les ondines, les elfes, les nains, etc., ne pourraient pas revêtir la forme humaine sans présenter au moins des traces minimes du spirituel. Le spirituel y est toutefois trop faible pour pouvoir développer activement une volonté libre mais ne vibre plus que passivement dans la Volonté divine, et c’est pourquoi le spirituel parvient à son terme avec l’être humain de la Terre.
Le spirituel en soi est actif en conséquence, mais le germe d’esprit est pourtant libre de choisir si, en tant qu’esprit, il veut agir activement (de manière positive) ou passivement (de manière négative), et c’est seulement là ce qui détermine la forme humaine, soit féminine ou masculine.
Or, de par son origine, le germe d’esprit, en tant qu’être spirituel-essentiel, porte en lui les deux prédispositions et ne devrait laisser s’étioler aucune des deux, afin de pouvoir s’élever un jour au paradis en tant qu’esprit à part entière.
Examinons cet extrait de La création de l’homme :
« Alors, lorsque se produisit chez le couple le plus noble de ces animaux hautement évolués un acte de procréation, ce ne fut plus, comme cela avait été le cas jusque-là, une âme animale qui prit place au moment de l’incarnation, mais une âme humaine qui se tenait prête et qui portait en elle l’étincelle immortelle de l’esprit. Les âmes humaines de matière aux facultés positives prédominantes s’incarnèrent dans des corps animaux masculins, conformément au genre semblable ; celles aux facultés de prédominance négatives, plus délicates, s’incarnèrent dans des corps féminins s’approchant davantage de leur manière d’être. »
Il est ici question d’âmes aux qualités positives ou négatives prédominantes, et non d’âmes aux qualités exclusivement positives ou négatives. Cela montre encore une fois clairement que l’esprit porte en lui effectivement les deux qualités, dont il développe l’une ou l’autre de façon plus ou moins prononcée selon son inclination, pour s’incarner alors, conformément aux lois, dans un corps masculin ou féminin.
Pour parvenir à mieux saisir cela dans l’ensemble, examinons encore une fois le processus naturel, tel qu’il a été décrit dans le Message originel.
En tant que dernier de son genre, le spirituel descend d’abord à l’état neutre. Le germe d’esprit a ensuite le libre choix d’agir positivement ou négativement. Ce n’est qu’à partir de là que se constitue le sexe. Le féminin conserve une partie de l’essentialité plus élevée, la même précisément de laquelle se sépare alors seulement le spirituel. Cette partie essentielle est plus puissante, étant donné qu’elle vibre dans la Volonté divine – c’est bien là la particularité de l’essentialité. Or, le féminin porte également en lui le spirituel plus grossier et par conséquent aussi le don de la volonté libre, ce qui correspond simplement au genre fondamental du spirituel. Il est vrai que la volonté libre ne signifie rien d’autre que de ne pas se tenir sous la pression immédiate de la Volonté divine, mais d’en être libre dans ces décisions.
Or, il s’agit de bien comprendre cela.
Les actes de l’essentialité sont inconditionnellement liés à la Volonté divine, ce qui signifie qu’il ne pourra jamais se diriger à l’encontre des lois de la Création, même si cela laisse encore des chemins les plus variés quant à leurs possibilités. Elle (l’essentialité) est également libre d’agir au sein des lois, et c’est là la différence. L’essentialité aussi peut faire des choix qui s’inscrivent dans le cadre de la Volonté divine, mais jamais contre elle. Le spirituel par contre a la faculté et le devoir de développer une volonté libre, qu’il devrait alors placer de son plein gré dans la Volonté divine. Ainsi seulement peut-il (en toute responsabilité) devenir un porteur autonome de la Volonté divine dans la Création. C’est pourquoi l’esprit a la possibilité de s’opposer également aux lois de la Création, si tel est son souhait. Une chose que l’essentialité n’est pas capable de faire. Pourtant, le spirituel se trouve entre l’essentialité inférieure la plus proche et la Volonté divine et peut ainsi temporairement agir sur l’essentialité située en-dessous, de manière à l’obliger à se plier à l’influence de l’être humain et au vouloir de celui-ci. Cela peut aboutir à de nombreuses dérives, comme on peut le constater auprès d’une grande partie du monde animal et des bâtisseurs de l’essentialité.
La signification véritable de la volonté libre devient de ce fait claire : c’est elle seulement qui donne à l’esprit la possibilité de devenir (un) porteur actif de la Volonté divine, pour exercer une influence constructive en toute chose, étant donné que tout ce qui se trouve en-dessous de lui devra alors se diriger d’après lui. Lui-même est en revanche guidé par l’essentialité plus élevée qui vibre dans la Volonté divine, alors que l’essentialité inférieure la plus proche est exécutante à son tour.
Ici encore, l’activité de l’actif et du passif est mise en évidence. Nous devons donc faire la différence entre la conscience du « moi » devenue personnelle de l’essentialité qui vibre dans la Volonté divine (passif), et l’auto-conscience de l’esprit (actif), qui doit d’abord apprendre à le faire. Ce n’est que la féminité humaine qui porte en elle les deux en tant qu’esprit pleinement arrondi, si bien qu’il n’est facile que pour elle de conformer ce qui est actif à la Volonté divine.
Mais, être « actif » signifie en plus de cela, agir en étant libre dans sa propre décision, ce qui renferme une responsabilité énorme. C’est pourquoi il est nécessaire de ressentir correctement ce terme « libre ». Être « libre » ne signifie pas, comme tant voudraient le croire, n’en faire qu’à sa guise, mais cela signifie ne pas se tenir sous la pression immédiate de la Volonté divine, et donc, en être exempt ou libre, mais ceci dans l’obligation de reconnaître la Volonté divine pour y adapter ses propres actes. C’est pourquoi la notion actuelle de liberté liée au vouloir individuel est une interprétation reprise par le sentiment et l’intellect, qui avait jadis été élaborée par Lucifer, et qui n’est en vérité rien d’autre que l’arbitraire !
C’est en ce point précisément que débute la défaillance de la féminité humaine. En raison de sa vanité et de ses sentiments, elle a placé la volonté libre du spirituel plus grossier en elle audessus de l’essentialité plus élevée qui lui avait été adjointe. Elle aurait été capable à tout moment de parvenir à un meilleur jugement, mais elle ne l’a pas voulu, car, du fait de ses sentiments vaniteux, elle s’abandonnait à Lucifer. Il lui aurait suffi de seulement écouter la partie d’essentialité en elle, car celle-ci vibrait toujours constamment dans la Volonté divine. La femme humaine pouvait de ce fait être plus forte que l’homme, vu qu’il fallait d’abord à l’homme apprendre à reconnaître la Volonté divine. L’adjonction plus élevée lui faisait défaut, étant donné que sa partie d’essentialité, dont il est lui aussi porteur en tant qu’esprit, correspond à celle du plan inférieur le plus proche de la Création. L’esprit humain est donc toujours spirituel-essentiel, et c’est pourquoi il porte en lui les deux dispositions, et qu’il doit aussi les constituer toutes deux. La féminité, à l’aide de la partie d’essentialité plus élevée, et le genre masculin à l’aide de la partie d’essentialité inférieure la plus proche.
Ce qui est donc d’une grande importance pour le spirituel humain, c’est qu’il a besoin des deux dispositions de façon compensatoire, pour pouvoir s’élever au paradis en tant que genre achevé en soi, au terme de son développement. S’il n’est constitué que de façon unilatérale, de sorte qu’une partie reste en sommeil, cela peut mener à une scission, si cette partie ne devait pas se réveiller.
Voici une citation à ce sujet de la conférence Sexes du Message originel :
« Voilà pourquoi un esprit humain parcourt très souvent ses vies terrestres alternativement dans des corps masculins ou dans des corps féminins, selon les changements de sa disposition intérieure. Et ceci est nécessaire, afin que toutes les capacités ou facultés du germe d’esprit arrivent peu à peu à se développer. »
J’ai déjà dit que la prédominance de l’activité volontaire intervenait pour l’engendrement de la forme, parce que l’activité du germe d’esprit n’est pas tout à fait positive ni tout à fait négative.
Les capacités qui n’y participent pas demeurent alors en état de sommeil, mais peuvent s’éveiller à tout instant. »
(Cependant, cette partie du texte manque dans le Message de dernière main).
C’est pourquoi, de temps en temps, des incarnations devenaient nécessaires pendant lesquelles ce qui était en principe non prépondérant, pouvait également passer au premier plan de façon transitoire. Il s’agissait par-là d’empêcher d’un côté la séparation du passif le plus proche encore contenu dans le genre masculin, puisque cela pouvait effectivement arriver, et d’un autre côté, le féminin non plus ne devait pas négliger totalement ce qu’elle portait d’actif en elle, étant donné qu’il lui était nécessaire, en vue de son développement, de mettre en œuvre également sa volonté libre, et non, comme l’essentialité, vibrer exclusivement dans la Volonté divine.
Le genre masculin fut encouragé ainsi à entretenir également la partie essentielle, du moins là où il ne le faisait pas lui-même de manière suffisante. Pour la femme, il était au contraire bien plus facile de s’insérer dans la Volonté divine du fait de l’adjonction d’essentialité supérieure, mais elle devait cependant élaborer la volonté libre au même titre que l’homme, de manière à pouvoir la placer consciemment dans la Volonté divine. C’est pourquoi il pouvait très bien arriver qu’une incarnation active lui devienne nécessaire également. Cette nécessité pouvait aussi résulter de l’état encore peu mûr des esprits, ce qui devenait cependant de moins en moins nécessaire tout au long de leur évolution. Dès lors que les deux dispositions étaient formées, l’une des deux pouvait aussi prévaloir nettement, sans que pour autant l’autre doive s’étioler. Cela n’a donc, dans ce sens, rien à voir avec une déformation de l’âme, étant donné que ce processus se déroule sur une base entièrement différente.
Ce qui est exposé ici est décrit de manière explicite dans le Message originel.
Examinons aussi à présent ce qui est écrit dans le Message de dernière main :
Dans la conférence La création de l’homme nous lisons le texte suivant, lequel a déjà été cité dans cet écrit. Il est important de noter que ce texte, comme il a déjà été mentionné, a été rajouté à la conférence seulement en 1939-1941, ce qui signifie qu’il ne se trouve que dans le Message de dernière main.
« L’homme en tant que tel se tenait seul et employa d’abord, en grandissant, de préférence ses intuitions plus rêches, plus austères pour sa subsistance, ce qui écarta ses intuitions plus délicates et les isola de plus en plus, jusqu’à ce que, en tant que la partie plus tendre de l’homme spirituel, elles s’en dissocient complètement.
Cette deuxième partie maintenant, pour éviter qu’elle ne demeure impuissante dans les plans de matière grossière où elle était absolument nécessaire en première ligne en vue de leur élévation, fut incarnée dans un deuxième réceptacle de sexe féminin, conformément à sa délicatesse, tandis que les intuitions plus rêches demeuraient en propre à l’homme, plus fort dans la matière grossière. Ce processus s’accomplit en parfaite conformité avec les lois du monde de matière subtile, dans lequel tout revêt aussitôt la forme qui correspond, ce qui est délicat et faible engendrant les formes féminines, ce qui est rigoureux et fort celles masculines. »
Ici, Abdruschin décrit que l’esprit humain s’est divisé du fait de n’avoir exercé de façon exclusive que la partie active, et qu’à la suite de cela seulement, la femme est née.
Que cela puisse effectivement se produire ainsi, cette possibilité avait déjà été évoquée par Abdruschin plus tôt, et notamment en 1928 également, dans la conférence Sexes :
« Qu’est-ce qu’un sexe? Le germe d’esprit à sa sortie du Royaume spirituel est insexué. Il ne se produit non plus aucune scission, comme on l’admet souvent. Les scissions sont des exceptions particulières dont je parlerai à la fin de cette étude. Au fond, un germe d’esprit demeure toujours une entité fermée en soi. »
Cette explication à laquelle il voulait en venir à la fin de ces considérations, nous la trouvons en effet dans le Message originel, vers la fin de la même conférence.
« S’il arrive malgré cela que l’esprit humain développe toutes les parties positives, cela agit si fortement sur les capacités négatives qui ne sont pas développées, qu’une expulsion peut s’ensuivre et par cela un rejet, par quoi s’accomplit une scission. Les parties allogènes ainsi expulsées sont obligées de s’éveiller d’elles-mêmes et devront, bien entendu, adopter dans leur totalité la forme contraire, soit féminine. Ce sont alors là des germes divisés qui doivent se retrouver pour rentrer comme une unité. Un tel cas n’est pas cependant à admettre en règle générale. »
Or, tout ce passage précisément ne se trouve plus dans le Message de dernière main ; il a été supprimé. Pourquoi ? Parce que cela ne constituait plus une exception, mais était manifestement devenu la règle. Ce qui n’était pas au fond prévu au Plan de la Création, est à présent devenu un phénomène de grande ampleur ! C’est ce qui se voit clairement dans le Message de dernière main, à partir du passage déjà cité plus haut de la conférence La création de l’homme, commençant par « L’homme en tant que tel se tenait seul… ».
De toute évidence, Abdruschin ne s’est rendu compte qu’après 1931 que cette dissociation ultérieure n’était plus désormais une exception. Cela ne fut d’abord pas considéré par luimême comme une chose entièrement défavorable, mais comme une évolution ultérieure dans les plans inférieurs, qui devait toutefois, comme nous le verrons, donner lieu à des modifications importantes concernant de nombreuses préparations depuis la Lumière.---
L’être humain de la Terre en majeure partie, et en particulier la femme n’était pas, d’après cela, ce que Abdruschin aurait dû y rencontrer. Cet état de fait le mettait dans une position très difficile, car cela l’obligeait à réaménager bon nombre de choses. Il est apparu clairement dans les années 1931 à 1941 que cette situation était bien plus généralisée et qu'elle continuait à augmenter. De toute évidence, il existait deux évolutions différentes d’où provenait la femme de la Terre.
Il y avait pour cela deux raisons : l’une étant la prédominance de l’intellect – elle aboutit non seulement à la dissociation ultérieure, mais également à un processus de détachement qui commençait lentement à prendre effet, et par lequel l’essentialité plus élevée se séparait de l’esprit humain agissant passivement jusque-là. L’abaissement plus considérable de la Terre qui en a résulté provoqua de force, à son tour, un développement mondial imprévisible. À la suite du péché originel, il s’est développé un être humain de la Terre qui, dans la gradation descendante, se trouvait encore en-dessous de ce qui étaient déjà les derniers restes du spirituel. Il en est comme du péché originel lui-même : à partir d’un certain moment, cela ne pouvait plus être enrayé, étant donné que le processus était, certes, non souhaité, mais que, du fait de l’abaissement de la Terre, il s’inscrivait dans les lois. La Lumière ne pouvait pas s’y interposer et devait d’abord laisser les choses suivre leurs cours, avec la possibilité toutefois d’un redressement ultérieur. Cette possibilité fut donnée grâce au Message de dernière main, en tant que chance ultime pour l’humanité de la Terre de regagner son équilibre spirituel, pendant que le Jugement se dénouait étape par étape et que s’écoule la période des mille ans !
Ainsi, la femme de la création postérieure qui était issue d’une scission ultérieure, devenait en quelque sorte une grande chance pour la subsistance de l’humanité au fond déjà perdue en soi, car elle se sépara en tant que partie passive essentielle encore chaste du spirituel, emporta avec elle une part du spirituel et pouvait ainsi, venant de plus bas, reconstituer le pont détruit vers la Volonté divine, puisque du fait de la séparation, elle devenait auto-consciente, ce par quoi elle devenait capable, encore libre de tout poids, de s’élever vers le haut.
Il devient clair à présent pourquoi Abdruschin, par les conférences Femme et Homme et Âmes déformées dans les Résonances, ainsi que par le remaniement de la conférence Sexes dans le Message de dernière main, procède à une séparation stricte entre l’âme masculine et l’âme féminine, en faisant abstraction des prédispositions similaires représentées au départ.
La majorité parmi les êtres humains était composée d’esprits dissociés, qui étaient soit purement actifs ou purement passifs et n’avaient donc pas de prédispositions similaires, comme elles étaient encore propres à l’esprit intégral.
À cet égard, nous lisons dans la conférence Âmes déformées :
« C’est ainsi que l’esprit féminin et l’esprit masculin ne sont à chaque fois qu'une scission d’un genre qui, cherchant une jonction, tendent l’un vers l’autre conformément aux Lois ; ils ne sont, par conséquent, que des particules (ou : fragments) qui, même par leur union, ne forment à nouveau qu’une partie du genre spirituel proprement dit ! »
Pour ces âmes, il n’y avait aucune nécessité de s’incarner également, à un moment, dans l’autre sexe ; bien au contraire, c’était même nuisible, mais du fait de la domination de l’intellect, ce cas se produisait également déjà. Il s’agissait alors là effectivement d’âmes déformées. ---
Il y avait donc des femmes de deux genres sur Terre. Nous pouvons avec un certain bien-fondé appeler l’une ‘ la femme de la postcréation ’, étant donné qu’elle ne se dégagea de l’actif en tant que féminité délicate, qu’au sein même de la création postérieure. Son parcours allait donc du bas vers le haut, ce qu’elle pouvait accomplir facilement grâce à sa passivité essentielle, car elle était tout bonnement attirée par l’essentialité plus élevée.
Abdruschin a donné une indication dans ce sens dans la conférence La femme de la création postérieure, mais par une sage précaution, (il fit cela) d’une manière dérobée, imperceptible pour l’intellect, mais qui touche l’esprit.
Citation de La femme de la création postérieure :
« Dotée de la plus grande finesse intuitive, elle devait s’élancer avec la plus grande facilité vers la Pureté des Hauteurs Lumineuses et former le pont vers le Paradis pour l’humanité tout entière. La femme! »
Ici, Abdruschin écrit qu’elle doit encore s’élancer vers le haut. Elle vient d’en bas, ce qui devait nécessairement découler de sa séparation fin-matériel-spirituelle d’avec le genre actif. Sa vocation – reconstituer, pour l’humanité toute entière, le pont détruit.
Venons-en à l’autre femme terrestre et appelons-la la féminité humaine. Là encore, Abdruschin avait donné une indication.
Citation de La mission de la féminité humaine :
« La femme, venant d’En-Haut, se maintenant vers le Haut grâce à son intuition délicate, et conduisant ainsi de nouveau vers le Haut, devient l’ancrage de l’homme avec la Lumière, le soutien dont celui-ci a besoin pour son activité dans la Création. »
Point n’est besoin qu’elle s’élance vers le haut, car elle en vient. Point n’est besoin qu’elle reconstitue le pont, mais elle est ce pont, étant donné qu’elle porte en elle une partie de l’essentialité plus élevée.
Il aurait dû en être ainsi, mais il en restait bien peu, des femmes ainsi décrites, sur Terre.
Lisons encore dans la conférence La femme de la création postérieure :
« Cependant, c’est seulement lorsque la femme est réellement féminine, qu’elle accomplit la vocation qui lui a été attribuée par le Créateur. »
La vocation lui a été assignée en effet, étant donné que la scission ne dépendait pas de sa volonté libre, car elle ne pouvait développer celle-ci qu’après la séparation, contrairement à la féminité humaine qui n’avait pu devenir passive que par son propre souhait, ce qui tenait bien sûr à sa volonté libre. Et donc, dans le cas de la féminité humaine, il ne s’agissait pas d’une vocation ou destinée (« Bestimmung »), mais de son propre désir. Pour la femme de la création postérieure, au contraire, sa vocation lui a été assignée.
Dans la conférence La mission de la féminité humaine, nous lisons :
« Pour cela, il n’est pas besoin de mariage, pas même de se connaître ou de se rencontrer personnellement. Seule l’existence de la femme sur Terre apporte déjà l’accomplissement. » Autre citation de la même conférence :
« Ni le mariage ni la maternité ne sont votre but le plus haut, si sacrés soient-ils ! Vous êtes là, pour vous, seules et solides, dès que vous vous tenez de façon juste. »
Quelle indication claire Abdruschin a donné ici pour désigner la nature de la féminité humaine ! Elle est un esprit intégral fermé en soi, ce qui a été souligné dans la conférence de façon discrète par cette indication « Vous êtes là, pour vous, seules… » – contrairement à la femme de la création postérieure qui ne peut devenir un esprit intégral que dans l’union.
« La femme n’a seulement besoin que de vouloir sincèrement, et tous les descendants issus de son sein doivent être puissamment protégés par la Force de Lumière, déjà avant la naissance ! »
Ici, une indication est donnée quant au lien familial nécessaire, ce qui, dans la conférence au sujet de la féminité humaine est même considéré comme un danger. Toute femme ressentira quelle est la conférence par laquelle elle se sent plus particulièrement touchée, si tant est qu’elle soit encore capable d’éprouver.
Bien que Abdruschin, dans les deux conférences citées ici qui ne sont nées qu’après 1931, s’adresse d’abord à la femme en général, il a donné des indications plus secrètes à chacune selon sa nature, indications qui ne peuvent se révéler qu’à l’intuition. Tout esprit féminin, s’il a conservé en lui une part d’essentialité vivante, vibrera de manière intensifiée lors de l’une ou de l’autre des deux conférences.
Les femmes de la Terre les plus nobles et les plus sensibles, en tant que femme de la postcréation ou en tant que féminité humaine, peu importe, devraient devenir le point d’appui de la liaison avec la Volonté divine au temps du jugement final.
Mais que sont devenues dans l’intervalle les femmes de la Terre, maintenant, au bout de sept décennies de présence du Message du Graal sur Terre ?
Voyons d’abord la féminité de la Terre : autrefois un genre d’esprit béni de grâces, elle est devenue une femme terrestre œuvrant de manière active, qui conteste à présent à l’homme son poste sur la Terre. On l’appelle femme d’affaires ou femme politique, or, son office devrait être celui de prêtresse ! Il est inutile de mentionner qui des deux survivra à la fin dans l’actif, car même si la femme réussit parfaitement, sur le plan terrestre, à s’affirmer dans ce poste avec son intellect fort aiguisé aussi entre-temps, elle finira par courir à sa ruine spirituelle, entraînée notamment par ce même intellect. Le masculin encore authentique peut donc attendre en toute sérénité jusqu’à ce que sa place propre sur Terre ne lui soit plus disputée par la femme.
C’est un signe infaillible du jugement final aujourd’hui, que chez de loin la plus grande partie de la féminité humaine d’autrefois, la part d’essentialité plus élevée ait été retirée vers les plans plus lumineux. Ce processus, qui avait commencé à s’insinuer il y a déjà des siècles et qui, dans les années entre 1931 et 1941, n’a pas pu être enrayé même par la présence de la Lumière, approche actuellement de son point culminant, comme cela se constate sans difficulté. À quel point sont misérables en réalité ces femmes qui se pavanent dans la société glamoureuse en faisant étalage de leur intellect et de leur égalité professionnelle vis-à-vis de l’homme, elles s’en rendront compte bientôt, au milieu de l’épouvante de ce qui sera alors pour elles devenu irréversible.
Il ne restait plus à cette femme terrestre, de même manière que pour l’homme tout d’abord, que le passif-essentiel plus bas qui, dans le cas du genre masculin, se sépara cependant par son activité active trop forte, ce qui n’était pas le cas de la féminité humaine, étant donné qu’elle pouvait en tant que femme de la Terre se rattacher solidement cette partie malgré son activité active. Elle s’ancra de ce fait dans l’essentialité inférieure la plus proche et, au lieu d’assurer le pont vers les plans spirituels, elle devint la médiatrice vers les bas-fonds de l’essentialité, ce qui a pour effet actuellement que beaucoup d’êtres humains ne peuvent plus reconnaître en eux-mêmes de valeurs spirituelles et se considèrent sur un même plan avec l’animal.
Cette femme essaie à présent, en tant qu’esprit d’activité active, d’assurer au même titre le rôle de l’homme en plus, et se retrouve pour ainsi dire assise « entre deux chaises » – d’un côté, accomplir sa tâche en tant que femme et mère de famille, et de l’autre, prendre en charge des tâches actives-masculines. Que de fois l’entend-on dire fièrement aujourd’hui qu’elle seule est capable de concilier les deux ? Cela révèle de manière claire ce qui se cache derrière cela, car elle porte réellement en elle deux ancrages depuis son origine – l’essentialité plus élevée et le spirituel. Seulement, en reprenant en plus la tâche de l’homme, elle y a laissé sa part d’essentialité plus élevée… quelle ironie !
Ces femmes seront à présent livrées entièrement aux répercussions de leur volonté libre, dépourvues de (toute) liaison vers l’essentialité plus élevée. Elles ne l’ont pas voulu autrement. Ce sont des femmes de la Terre qui ne se distinguent guère plus de l’homme en dehors des caractéristiques externes. En ce sens, la société actuelle nous en donne le reflet exact. Ici également, les Lois sont donc accomplies.
Cependant, dans l’intervalle, la haute partie essentielle peut continuer d’abord à se développer elle-même à proximité de la Lumière. Nous pouvons supposer avec certitude que seule cette partie retirée pourra former la base d’une nouvelle féminité de la Terre. Or, seules ces femmes pourront y participer qui auront mis à l’arrière-plan leur travail intellectuel accentué ainsi que le sentiment, pour revenir à leur tâche d’origine, ce qui signifie d’exercer consciemment leur volonté libre pour écouter la Volonté divine, et cela sans le moindre vestige de suffisance vaniteuse ou de laxisme sentimental face aux faiblesses, dans la croyance de s’y montrer même encore particulièrement bonne ou noble.
La rigueur la plus extrême envers elle-même, une bonté qui prend soin du bien-être de toutes les créatures et l’amour de la Création sont pour elle l’unique chemin possible, car seulement alors l’essentialité plus élevée, plus évoluée également durant l’intervalle, s’inclinera vers elle une fois de plus pour son secours, et elle pourra se relier nouvellement afin de redevenir femme au sens de la Création : un esprit qui est donc à la base parfaitement arrondi et porte en lui les deux dispositions active et passive, mais qui, de par son complément d’essentialité plus élevée, a la responsabilité d’agir de manière principalement passive pour le maintien de la Volonté divine dans la Création postérieure, tandis que l’homme est en devoir de la mettre en œuvre de manière active. Cependant, il semblerait à présent que seule une très petite minorité de femmes réussiront à faire cela. La plupart d’entre elles peuvent en principe être considérées comme étant d’ores et déjà perdues. Peu importe le succès qu’elles rencontrent sur la Terre par ailleurs. Le terme « femme d’affaires » à lui seul est une insulte à la féminité humaine authentique, mais elle seule en tant que femme terrestre éprouve le besoin de glisser dans des positions de ce genre, et ce en tant que substitut de l’essentialité plus élevée qu’elle a perdue.
Ainsi, l’espoir pour l’humanité de la Terre reposait et repose sur la femme de la Création postérieure – qu’elle s’élance vers les hauteurs.
Or, qu’est-elle devenue entre-temps ?
À cause de l’ingérence de l’intellect même dans les questions éthiques et de l’uniformisation des sexes qui en résulte – car l’intellect est bel et bien uniforme et ne peut voir cela autrement, toutes ces âmes se déforment pour se conformer à une similitude, et commencent à agir contre leur nature parce que c’est à la mode actuellement. Comme chacun peut constater sans difficulté aujourd’hui, ce changement en particulier avance à une cadence inouïe. En tant que femme nouvelle, douée de sensibilité et de délicatesse, elle aurait pu devenir le salut pour l’humanité ; elle pouvait se relier passivement avec la haute essentialité après s’être dégagée, mais elle s’est égarée cependant dans l’émancipation tant vantée, qui ne tenait compte que de l’égalité terrestre et mettait celle-ci en avant, tout en ignorant complètement la différence d’activité et de valeur.
C’était le plan parfait de Lucifer, dans le but de différer le plus longtemps possible une ascension de la Terre après son enchaînement inéluctable. Après s’être déjà conquis la majeure partie de la féminité humaine, il tenta à présent de cibler la femme de la postcréation, et une fois de plus, c’est l’intellect qui faisait le travail pour Lucifer en se servant du principe de l’égalité des sexes. L’humanité, dans son incapacité de ressentir de manière vivante, lui obéit dans la conviction de se montrer enfin convenable envers la femme.
Le plan de Lucifer est tombé juste, et il peut ainsi voir venir à présent en toute sérénité ce qui reste des 1000 ans.
La femme de la postcréation risque à présent de se neutraliser complètement, ce qui signifie qu’elle perd sa féminité. Les prétendues conquêtes et libertés, de même que les égalités professionnelles de la femme moderne conduisent en vérité à sa dissolution passiveessentielle. Elle est alors en définitive réintégrée dans la partie active, avec une conscience effacée.
Si elle garde par contre son activité passive pure, alors elle peut s’unir de son plein gré avec l’actif qui lui est adapté, auquel cas chacun demeure personnel pour lui-même, ce qui est un grand bénéfice pour les deux et se traduit par un grand bonheur spirituel. Ils forment ensemble à ce moment-là une entité spirituelle arrondie (intégrale), dont la partie passive devenue personnelle a obtenue pour elle-même le contact de radiations nécessaire avec l’essentialité plus élevée, moyennant quoi le point de départ est également dégagé pour l’actif agissant au premier plan, pour reconnaître la Volonté divine. Cela signifie enfin que cet esprit humain désormais intégral, n’est plus tributaire de la médiation de la féminité humaine du passé. ---
Maintenant, il doit nécessairement y avoir deux hommes terrestres de sortes différentes, car après la séparation de la partie passive, l’actif pur devait également rester en tant qu’homme, et c’est bien le cas.
Celui-ci est un gaillard aux manières rudes qui a d’urgence besoin de l’influence du féminin ; elle doit l’assagir, mais cette capacité lui est pour ainsi dire tombée du ciel de par son genre. L’esprit purement actif, tout particulièrement, entretiendra toujours des manières plus courtoises en présence du féminin, pour peu qu’il n’ait pas entièrement enseveli son aspiration vers la Volonté divine.
Mais nous trouvons également sur Terre l’homme qui a conservé sa partie essentielle, ou qui a été réuni avec elle dans l’intervalle. Il est toujours noble d'allure. Combatif, mais non sauvage, car il sait très bien se discipliner lui-même. Un esprit cultivé, une chevalerie héroïque, accompagnée d’une grâce naturelle, tels sont ses attributs naturels.
Tout comme la féminité humaine authentique est une image fort rare sur Terre que l’on considère avec une réserve timide, ainsi en est-il de l’homme faisant montre d’une souveraineté noble, vraie et pure.---
Le problème était que Abdruschin ne pouvait pas mesurer, parmi les milliards d’êtres humains, combien appartenaient au genre de l’esprit intégral (arrondi), et combien de germes divisés il y avait sur Terre. Il dut se rendre compte que l’exception proprement dite était présente même de façon majoritaire ! Dans le Message de 1931 il décrivit encore la normalité. Dans les Résonances déjà, il compléta cela par la mention des germes scindés. En fin de compte il décida dans l’Édition de dernière main de ne plus aborder que les scissions. Cela laisse entendre sans difficulté pour qui il a principalement rédigé son Message de dernière main.
Note : Par le Message de dernière main, il ne faut pas entendre la forme actuellement disponible dans le commerce dans laquelle les 22 conférences des actuelles Exhortations ont été enlevées. Celles-ci doivent d’abord être réinsérées au début, tout comme Abdruschin en avait disposé par ailleurs. Ces 22 conférences, en particulier, vibrent de manière intensifiée dans la Volonté de Dieu qui allume la flamme et éveille l’esprit afin de bien accueillir le Message de la bonne manière, et donc non pas par le sentiment et l’intellect, car ceux-ci entravent le chemin de manière considérable, même s’il reste toujours possible (praticable). C’était une idée de l’intellect que de déplacer cette étincelle de départ à la fin. Les bases étaient ainsi jetées pour l’impasse et le sectarisme, et en même temps, l’union des esprits scindés s’en trouvait sensiblement gênée, car ceux-ci avaient effectivement besoin de l’œuvre en entier dès que, dans leur recherche pour reconnaître la vérité, ils étaient préparés à aspirer dans leur intuition à s’unir. Mais tout cela se passe de manière inconsciente en contournant l’intellect. Celui-ci n’en remarque rien.
Cela se manifeste par une impulsion qui se traduit également par une inquiétude intérieure poussant à chercher plus loin, au-delà du Message. Les lecteurs du Message qui sont dans cette situation, sont aujourd’hui faussement considérés par les associations du Graal comme des esprits immatures ; on leur reproche que leur impulsion proviendrait de ce qu’ils n’ont pas encore cherché assez profondément dans le Message. Et cela est exact en effet, mais uniquement en ce qui concerne des questions d’un certain type qui se reconnaissent tout de suite. Or, s’il s’agit d’une impulsion qui pousse à rechercher plus loin pour les raisons décrites ici, cela aussi se reconnaît sans difficulté.
Tous ceux qui portent en eux le degré de maturité pour se redévelopper en un esprit à part entière, à moins qu’ils ne le soient déjà, sont amenés d’une façon singulière à rencontrer le Message originel, ou en entendent parler. C’est une Loi !
S’ils se détournent alors, par peur ou en raison d’une obéissance empressée envers l’autorité, ils sont eux-mêmes en faute, car ils reperdent par là-même leur maturité nécessaire, jusqu’à ce qu’éventuellement cela se présente à eux encore une fois.
Avec le retrait des 22 conférences qui furent ainsi confinées dans les Exhortations d’aujourd’hui, une impasse a été créée notamment pour ces esprits. L’intellect y a même apposé son sceau de manière effrontée ! Il eut l’audace de modifier le titre de la première conférence, à l’origine La Sainte Parole, puis, pour cette nouvelle œuvre, changé par Abdruschin en Erkennen (« Voir »[1]), en lui donnant un intitulé portant l’empreinte de Lucifer.
Il prit le terme Erkennen (« Voir ») pour en fabriquer le vocable Erkenntnis (« Connaissance »). Il ne prit même pas la peine de s’en cacher, mais se produit ouvertement avec cela devant tout le monde, puisque la chute de l’humanité avait bien commencé par le fait de goûter à l’arbre de la connaissance (« Baum der Erkenntnis ») ! Quelle dérision à l’encontre de la Lumière se loge dans ce mot « Erkenntnis » (« Connaissance »), il doit pourtant bien transparaître aux yeux de tous, dès qu’il connaît la conférence d’origine, surtout en voyant cela dans le contexte avec le titre ancien La Sainte Parole !
Mais loin de là, l’homme, dans sa croyance de servir la Lumière, tombe dans les pièges de Lucifer à l’aveuglette. Que l’intellect ait marqué au fer rouge le Message, très peu s’en rendent compte, parce que la plupart cherchent à saisir ou ressentir la signification du terme « Erkenntnis » (« Connaissance ») par leur intellect. Plus d’un, peut-être, sent vaguement monter en lui un pressentiment pour un instant ; or, il se rappelle tout de suite lui-même à l’ordre en se disant qu’il faut bien croire, tout de même, que tout cela est justifié ou en « bon ordre ». Essayez-donc de comparer pour vous, face à face, les mots « Erkennen » et « Erkenntnis (« Compréhension » et « Connaissance »), et vous verrez à quel point vous êtes encore marqués par l’intellect. Que Erkennen (« Compréhension ») vibre dans l’intuition, très peu sont aujourd’hui encore capables de le ressentir. Même s’il ne s’agit là que d’un seul mot, il en va tout de même de l’introduction à la Sainte Parole, et cela ne peut jamais se faire par une « Connaissance » (« Erkenntnis »), mais cela demande d’être vécu et vu de cette manière.
L’intellect peut rassembler des connaissances ; c’est bien là son devoir et c’est une bonne chose pour lui, mais l’esprit, par contre, doit voir (erkennen). C’est également pourquoi l’intellect seul pouvait choisir le terme « Erkenntnis » (« Connaissance ») pour titre de cette œuvre lumineuse, car de cette manière, inconsciemment, l’accent chez le lecteur est mis sur une compréhension par l’intellect et non sur une vision qui reconnaît par l’intuition ; il en est détourné. Et Lucifer s’en moque avec un malin plaisir, car il a réussi même dans ses chaînes à apporter la preuve d'à quel point l’être humain est peu capable d’agir par l’intuition. Quand l’être humain terrestre comprendra-t-il qu’il ne pourra jamais servir la Lumière en se servant de l’intellect sous sa forme actuelle dès qu’il lui laisse le soin de décider, mais qu’il se tiendra toujours par-là au service des ténèbres ? ---
Mais, revenons-en au sujet de l’homme et de la femme sur Terre.
Dans les degrés de la Création, les parties d’esprit scindées se tiennent un peu plus bas. Cela découle tout simplement des Lois. C’est pourquoi ceux-ci ne peuvent jamais atteindre la patrie spirituelle en tant que parties d’esprit séparées, mais ne forment un esprit à part entière que de manière conjointe, et seuls les esprits à part entière, fermés sur eux (arrondis) peuvent s’élever jusqu’au paradis, tout comme le spirituel ne peut jamais faire son entrée au spirituel primordial. Ce n’est pas du fait que les esprits scindés soient plus ténébreux que les entiers – non, le contraire est même exact souvent – mais uniquement du fait de leur différence de genre.---
La Terre est entourée par la Lumière ; depuis soixante-dix années, la pression toujours délicate de la Lumière pousse ces parties d’esprit à se retrouver, avant que n’arrive le dénouement final, car il faut qu’ils soient (devenus) entiers au moment d’être jugés eux aussi.
La Parole dans la forme donnée jusque-là, ne pouvait pas être saisie par ceux-ci, tout simplement du fait de leur genre différent. Ils se tiennent pour ainsi dire à un degré plus bas, entre les entités essentielles telles que les ondines, les nains, les elfes, etc. – puisque celles-ci ont également encore la forme humaine – et le terme de ce qui est encore spirituel. Ces deux parties d’esprits doivent pour cela se réunir pour reformer une unité.
Tout cela, naturellement, est difficile à saisir pour l’intellect dans la mesure où il est présent, en tant qu’entité distincte à chaque fois, aussi bien dans le corps féminin que dans le corps masculin. C’est pourquoi ce processus sera toujours considéré par lui comme une perte de son existence propre. Or, l’intellect n’est pas du tout concerné lui-même par cette jonction, il est même inexistant dans l’événement, étant donné que cela ne se passe pas sur le plan terrestre ou physique.
Les ténèbres essaieront par contre, par-delà les incarnations, d’influencer la prochaine incarnation terrestre au moyen de l’intellect. Elles peuvent effectivement y réussir au moyen d’images émotionnelles manipulatrices ciblées, dès lors que les âmes concernées le tolèrent et agissent alors également sur celles-ci, en ce cas, de manière à les attirer.
Combien d’irritations peuvent en résulter et en résultent déjà aussi de fait d’une incarnation à l’autre, cela doit être également abordé brièvement ici.
Beaucoup d’esprits déjà réunifiés dans l’intervalle, dans la croyance d’y reconnaître leurs qualités humaines et leurs valeurs intérieures, attirent à eux de nouveau les sentiments de leur ancienne vie terrestre, de sorte qu’ils tombent entièrement sous l’emprise de celle-ci. Au lieu de regarder vers l’avant en esprit et de rechercher dans l’intuition ce qu’il y a de commun ou de complémentaire, ils vivent dans leur propre passé intérieur, ce qui occasionne des irritations de la vie psychique.
Si le passif y est prédominant, cet être humain né masculin aura de forts penchants féminins pouvant aller depuis les instincts maternels jusqu’aux désirs sexuels. Cela peut même arriver au point que l’esprit redevenu actif, arrondi, naisse en tant que femme. Ici, la prétention actuelle de la femme de s’imposer dans la sphère d’activité de l’homme ainsi que le consentement de l’homme, ont impacté le monde de matière fine et irradient en sens inverse vers la matière grossière. Cela arrive lorsque l’esprit, malgré la réunion, reste toujours trop paresseux. La plupart du temps, ces êtres humains notamment se caractérisent par un intellect fortement développé et en même temps par de fortes vagues émotionnelles, ce qui encourage alors le jugement fallacieux de voir ici le futur de l’humanité, dans la conjonction de l’intelligence avec les émotions humaines. Ces âmes tomberont pourtant dans le tourbillon des émotions et il ne reste plus qu’à espérer pour elles qu’elles s'y désespèrent pour ressusciter finalement, en dépit de tout, comme un phénix de ses cendres.
Mais beaucoup de femmes également se sentent attirées aujourd’hui par des femmes. Ici, la raison est différente. Il s’agit alors, pour la plupart, d’esprits agissant passivement, mais qui ne vibrent plus dans la Volonté divine. Elles sentent qu’elles ne peuvent trouver que dans le féminin ce qu’elles ont elles-mêmes abandonné. Elles n’ont par contre aucun besoin de l’actif, étant donné qu’elles sont devenues elles-mêmes actives par leur libre choix. Leur problème est que pour des raisons inhérentes à la chose, elles ne peuvent rencontrer que des femmes qui ont-elles-mêmes perdu le passif plus élevé, ou qui ne se tiennent que dans l’essentialité inférieure la plus proche, car seulement celles-là recherchent dans l’autre femme à chaque fois la même chose qu’elles. Cela ne leur est donc d’aucun secours, c’est un mirage auquel elles s’adonnent réellement dans leurs sentiments. Une femme authentique, quelle que soit son origine, ne se sentira jamais attirée par la femme, excepté dans l’amitié véritable, mais cherchera toujours à retrouver l’activité active, en tant que complément ou pour s’y réunir.
Aujourd’hui la Terre est peuplée de caricatures autant du côté des femmes que de celui des hommes, dans la mesure où ni l’une ni l’autre prédisposition ne s’impose clairement. C’est horrifiant de voir la mixture infâme qui s’est mijotée entre-temps. Tout le mouvement pour l’égalisation des genres est étroitement lié à cela ; il n’existe dans la Création aucune différence entre le sexe social et le sexe biologique, mais uniquement un sexe biologique actuel.
Ici, une chose en tout cas doit être annoncée clairement : il ne faudrait jamais, d’un point de vue spirituel, céder à un rejet de son propre sexe ou à un penchant pour le même sexe, car il ne fera jamais avancer la personne dans son développement. L’esprit humain a le devoir de donner au corps physique qu’il a reçu les soins prévus par la nature et non d’ambitionner autre chose, car il y a toujours à cela une note éducative dans un but de faire mûrir, même s’il devait se sentir mal à l’aise dans ce corps justement.
Il existe donc un très grand nombre de raisons pour toutes ces crises d’identité complètement aberrantes qui apparaissent de plus en plus sur Terre chez les hommes et les femmes. Il existe à cela des combinaisons possibles par milliers, mais aucune d’entre elles n’est pourtant spirituellement favorable dès lors qu’elles ne remplissent pas les exigences naturelles de l’homme et de la femme. La faute en incombe à l’intellect et à la concrétisation des sentiments que l’on considère à tort comme étant humains. Tout cela pèse désormais sur la matière fine à tel point que cela réverbère d’ores et déjà en sens inverse du fin-matériel vers la matérialité dense, et commence même, dans l’accomplissement des lois, à devenir irréversible tout comme le péché héréditaire ! Il est inutile de mentionner à quoi cela doit aboutir.
Des personnes avec de tels penchants seraient mieux loties en ne cédant point à leur impulsion ou, dans le doute, en optant pour une vie dans l’abstinence. Leur gain spirituel serait plus important dans tous les cas. Une telle impulsion est une preuve suffisante que quelque chose est en recul au niveau du développement personnel. Lui céder pour la vivre, dans un tel cas, mènera fatalement vers une nouvelle déchéance. La seule chose qui puisse encore aider l’âme en question, lors de l’incarnation en cours, pour retrouver son équilibre, est la maîtrise de soi ainsi que la retenue, mais jamais de s'obstiner dans une prétendue individualité. Cet être humain terrestre peut très bien faire malgré cela beaucoup de bien et donc aussi sortir plus fort de cette vie. Mais malheureusement, le consentement dans ces choses, dicté par la politique sociale actuelle, ne fait que contribuer à une nouvelle chute, et cela sous le sceau de la liberté individuelle, alors qu’en regardant de près, il s’agit d’un enchaînement spirituel dans le terrestre, qui ne peut avoir d’autre conséquence que leur anéantissement, au plus tard quand Lucifer aura été libéré. Car Lucifer, pour sa satisfaction, ne laissera pas à un autre le plaisir de précipiter dans la décomposition ces esprits empêtrés dans son piège.
Mais revenons-en au sujet femme et homme.
Les germes divisés ont besoin d’un partenaire d’âme afin, un jour, de redevenir entiers. Ils sont poussés par la loi du désir de jonction. Ils ressentent bien cela pour eux-mêmes de cette manière. Ils trouvent souvent leur bonheur au sein de la famille, ce qui pour ceux-ci est tout-àfait convenable, pour pouvoir s’unir un jour également sur le plan de matière subtile, et plus tard spirituellement. Tous deux gardent ce faisant leur pleine personnalité spirituelle. La personnalité humaine terrestre qui se fonde sur l’intellect et le sentiment reste en arrière de toute façon ou plutôt se dissocie. Néanmoins, ici non plus, le but principal ne doit pas être la famille elle-même, mais la patrie spirituelle – la famille ne doit devenir qu’une étape sur la route vers ce but.
La promesse « Avec toi, vers le Haut jusqu’à la Lumière »[2] prend de ce fait une signification autre que dans le cas des couples formés d’esprits déjà intégraux (arrondis). Ceux-ci sont poussés par l’attraction des affinités. Ces liaisons dégagent une force bien plus élevée et (renferment) de ce fait aussi une responsabilité bien plus grande vis-à-vis de la Création. Ceux-ci ne devraient pas s’absorber dans l’activité conjointe, mais devraient plutôt, tout en se complétant, rester fermés sur soi, chacun individuellement. Seule une complémentarité parfaitement harmonieuse donne lieu à une liaison sur le plan physique également ; s’agissant d’esprits déjà entiers, un partenaire matériel ne leur est pas strictement nécessaire, sauf au cas où, dans l’accomplissement de leur tâche, ils doivent former ensemble l’appui nécessaire pour une incarnation, ou le désirent. Leur union devrait être avant tout spirituelle, car un attachement physiquement très fort ne ferait que détourner du but véritable. Eux aussi ressentiront bien cela pour eux de cette manière.---
Pour montrer une différence de façon un peu plus illustrative, j’aimerais donner un exemple concret. Imaginons deux couples en voyage – les uns partagent toujours la même voiture, et pendant que l’homme prend le volant la plupart du temps, elle prépare l’itinéraire. L’homme est responsable de l’entretien de la voiture, et la femme s’occupe des provisions. Ils partagent toutes leurs activités et ils ne sont, comme on le dit très bien, « qu’un seul cœur et une seule âme ». Dans l’autre couple, chacun utilise sa voiture à lui, mais ils se mettent d’accord sur leurs destinations communes. Ils s’aident l’un l’autre, échangent des conseils, mais chacun est responsable pour lui-même. Ils peuvent rouler un certain temps en restant à portée de vue l’un de l’autre, mais ils peuvent aussi bien prendre chacun un trajet différent pour se rejoindre à une destination, pour ensuite passer un temps ensemble, ou bien reprendre leur chemin chacun de son côté. Chacun pourra à présent se rendre compte ce qui lui a semblé de prime abord plus désirable.
* * * * *
Pour conclure, il est nécessaire de faire remarquer à tous ceux qui ont reçu cet écrit, qu’il n’est guère utile de vous creuser la tête pour savoir si vous êtes vous-même un esprit scindé ou intégral. Quiconque parmi vous doit en avoir connaissance s’en rendra compte de toute façon, entre autres au moyen de cet écrit, car en cela précisément, l’intuition s’exprime très clairement. Celui qui n’en a pas au moins une intuition vague, ne devrait pas en avoir connaissance, car cela n’est pas favorable pour tout le monde.
Cela ne devrait toutefois avoir que peu d’influence sur votre vie quotidienne, sauf pour vous permettre de mieux cerner bien des choses, à l’aide de ce savoir. Il doit rester pour vous, en tant que but le plus important de tout votre être, de faire vivre la Parole en vous-mêmes ; efforcez-vous de le faire uniquement dans l’instant présent. Celui qui prend à cœur de suivre cela agira toujours de manière juste, car à terme, de cette manière, l’intuition ne se laissera pas cloîtrer. En cela également, cet écrit doit être une aide pour vous. Ce qui vous attendra alors dans la matière fine ne pourra plus vous mener que vers le haut.---
L’un ou l’autre se demandera à présent : À qui puis-je transmettre ce savoir ? Et pour qui vaudrait-il mieux ne pas le recevoir ?
Ceux-là ressentent bien la chose comme elle est : ils n’ont pas le droit de le cacher, mais tout le monde ne peut pas le recevoir. Ici aussi, il existe un indice infaillible. Quiconque continue à chercher, après la lecture du Message de dernière main, poussé par une inquiétude intérieure, et s’informe du Message du Graal de 1931, même si ce n’est qu’en examinant avec précaution – ce vers quoi les Appels indiquent le chemin, est sur le point de mûrir pour pouvoir recevoir cet écrit également. Celui par contre qui ne veut reconnaître que le Message de dernière main, doit recevoir uniquement le savoir qui lui est transmis par celui-ci.
Seule une impulsion indubitable de chercher plus loin et de pouvoir s’échapper de l’impasse dogmatique édifiée par l’être humain sur le chemin vers la Vérité autorise à bénéficier des indications permettant de retrouver la voie libre, à partir de laquelle l’esprit peut continuer sa pérégrination vers les hauteurs, jusqu’à la Lumière.
Simon, le 1er décembre 2017
[1] Le verbe allemand « erkennen » signifie d’abord « voir, reconnaître ». Mais, étant donné que « voir » ou « reconnaître » n’ont pas de forme substantivée en français, le substantif « das Erkennen » est parfois traduit par « reconnaissance », « compréhension » ou « prise de conscience » [Note du traducteur].
[2] « Mit Dir aufwärts zu dem Licht ». C’est le vœu prononcé par les deux époux lors de la cérémonie de mariage selon le Graal [Note du traducteur].
Les Appels depuis la Création primordiale ont été clos avec le texte publié pour la Fête de mai 2018.
Ce texte peut être demandé ici, à titre personnel.
Il fournit ainsi l'occasion de prendre connaissance de l'événement de la Fête de la Colombe 2018.
D’autre part, dans cet Appel, une thématique est également abordée, laquelle représente une énorme importance pour l'esprit humain sur Terre, car elle montre à chacun son indispensable activité pour prendre part à la guérison de la Terre, et elle place le lecteur devant sa responsabilité.
C'est pourquoi cet écrit ne peut qu'être sollicité à titre personnel seulement, et envoyé par la poste. (Pour certains pays d'Afrique dont les services postaux n'ont pas la fiabilité nécessaire, l'envoi pourra exceptionnellement se faire par voie numérique (e-mail). Prière de l'indiquer lors de la demande.)
Lors de votre demande pour cet écrit, veuillez communiquer également l'adresse à laquelle il sera expédié. Vous le recevrez sous quelques jours.
Information :
La compensation nécessaire
Jusqu'à présent, toutes ces aides venant de la Lumière ont été fournies au lecteur sans aucune contrepartie. Durant les années allant de 2012 à aujourd'hui, seuls quelques- uns ont ressenti le besoin d'établir un équilibre moyennant une compensation d'une façon ou d'une autre. La plupart considéraient comme allant de soi que de telles aides n'ont pas à donner lieu à contrepartie. Que, à un moment donné, cela doive aboutir à une situation malsaine, tout lecteur du Message doit cependant pouvoir le comprendre.
Lorsque je commençai à rédiger les Appels en 2012, il a fallu que je me mette très fortement en retrait professionnellement durant tout ce temps, sans quoi cela n'aurait pas été possible. J'ai également pris sur moi toutes les dépenses, lesquelles furent d'abord modestes, mais qui, au fil des ans, s'accumulèrent notablement. J'ai donc eu besoin d'utiliser mes économies. Je l'ai fait volontiers, et sans condition, car je considérais que je ne les avais reçues que pour cela.
Au moment de la prise de forme du dernier Appel, lequel est sans doute ce que j’ai jamais pu condenser et rédiger de plus puissant, il m'a été signalé de façon très claire que cette mise à disposition sans compensation des Appels représentait un état de choses non voulu.
Les personnes profitent pour elles-mêmes des Appels depuis la Création primordiale, elles s'en réjouissent, mais elles ne semblent pas imaginer le moins du monde quel investissement immense en temps et en force a été nécessaire pour donner à ces appels leur forme terrestre, afin que l’être incarné sur Terre puisse être atteint, et pour qu’il puisse reconnaître par la suite la totalité de l'événement actuel dans tous ses rapports avec les Lois de la Création. Des journées sont parfois nécessaires pour donner à une seule page la conformation adéquate pour que l’expression corresponde bien dans sa forme à la radiation et que les deux vibrent harmonieusement à l'unisson.
Or, pour que cela réussisse, il faut que cela se passe dans l’isolement le plus complet et dans une totale simplicité, à l’abri de toute distraction par des nécessités terrestres. Ce qui en résulte est alors probablement la chose la plus précieuse qu'un être humain sur Terre, aspirant à la Lumière, puisse vraiment recevoir, en plus du Message du Graal, surtout dans la période actuelle !
Dans l’accomplissement de cette tâche, j’ai non seulement beaucoup négligé ma profession et dépensé mes économies, mais j'y ai même consacré toute ma vie.
Maintenant, il y a des personnes qui, sur la base du post-scriptum de la dernière circulaire, sous-entendent que je recherche un profit, étant donné que je sollicite à présent la compensation indispensable. – Qui, parmi ceux qui ont lu les Appels et qui ont de ce fait obtenu un don pendant des années, peut réellement supposer qu'il s'agit pour moi d'obtenir un gain financier ? – chacun doit bien savoir tout de même que, ici aussi, une compensation sera nécessaire à un moment donné.
C'est en raison de cela qu’une fondation a été créée qui se dénomme « Stiftung Rufe aus der Urschöpfung » [« Fondation Appels depuis la Création primordiale »], sur le compte bancaire de laquelle des dons peuvent également être versés à présent. De cette manière, les contributeurs pourront compenser et estimer la valeur des charges que l'auteur et les traducteurs des Appels ont été jusqu’à présent seuls à supporter. C’est pourquoi nous vous demanderons de transférer sur le compte de cette Fondation un montant d'au moins 50 euros pour l'Appel Déclenchements et le second cercle, dès que vous aurez sollicité et obtenu celui-ci.
Toutefois, personne ne doit être exclu de l'événement parce qu'il n'est pas en mesure de débourser une telle somme ; pour cette raison, l'envoi de l'Appel est indépendant du paiement.
En revanche, grâce à l'existence de la Fondation, chacun a la possibilité d'honorer a posteriori les Appels disponibles gratuitement depuis 2012, par un don selon son estimation personnelle. Celui qui ne s'en sent pas l'obligation bien que cela lui serait facile, devrait se demander si le savoir venant des Appels l'aidera de façon bénéfique à long terme.
Pour les questions qui me sont personnellement adressées et auxquelles je réponds, je demanderai 50 euros par page pour une correspondance en secteur germanophone ou bien 75 euros par page pour une correspondance internationale puisque des traductions interviennent ici aussi ; cependant, dans ce cas de figure également, je n’appliquerai ces tarifs que dans la mesure où un paiement sera effectivement possible d’une manière ou d’une autre pour la personne concernée. Ici aussi, je compte sur une participation volontaire qui apprécie à la juste valeur, et sur l’honnêteté.
Enfin, une dernière considération : un notaire ou un avocat évalue la page entre 100 et 250 euros pour des consultations ne concernant que des choses terrestres et éphémères. Par comparaison, que sont 50 ou 75 euros quand il en va d'aides de genre non-terrestre et intemporel. Je sais d’autre part que plus d'un lecteur du Message consulte des voyants auxquels il est disposé à payer des sommes considérables. Que je reçoive à présent des réactions émanant précisément de ce côté, pour me dire que : « Il est tout de même impensable que les Appels depuis la Création primordiale soient soumis à un forfait », ou : « Si l'auteur des Appels était voulu par la Lumière, alors Elle veillerait bien à pourvoir aussi à ses nécessités »... -
Or à cela, je réponds à présent : Celui qui ne voit pas la nécessité d'apprécier à sa juste valeur de telles aides venant de la Lumière, et par là-même aussi le travail d’envergure que cela implique sur le plan terrestre, notamment par un retour matériel selon ses moyens, celui-là ne doit plus recevoir cette aide, et n’est plus digne de ce don qu'il a pu recevoir jusqu’à présent !
Si les êtres humains ne sont pas prêts à donner une part de ce qu’ils gagnent en échange de quelque chose d'aussi précieux, il n’y aura alors plus d’Appels... telle est la Volonté de la Lumière !!
Signé Simon
Coordonnées bancaires
National ou au sein de l’Union Européenne
Stiftung Rufe aus der Urschöpfung
Volksbank Raiffeisenbank Rosenheim-Chiemsee eG
IBAN: DE47711600000003142493
BIC: GENODEF1VRR
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International /
dans le commerce extérieur de l’Union Européenne
Nom du bénéficiaire : Stiftung Rufe aus der Urschöpfung
Adresse du destinataire : Gehegsweg 12, 98596 Brotterode-Trusetal, Allemagne
Banque du bénéficiaire : Volksbank Raiffeisenbank Rosenheim-Chiemsee eG
Adresse de la banque Hauptverwaltung Rosenheim =Administration principale) :
Stadtplatz 4, 83714 Miesbach, Allemagne
IBAN: DE47711600000003142493
BIC: GENODEF1VRR
our les paiements provenant de l'extérieur de l'Union Européenne, il est conseillé de joindre à tout paiement l’annexe bancaire
